MALLETTE DU DIRIGEANT
VISIOCAP - INTERVIEW DE PIERRE ALAIN GASCHARD
L'opération exceptionnelle "Mallette du dirigeant" organisée par l'
AGEFICE, pour la formation des dirigeants non salariés et des conjoints collaborateurs, des secteurs de l'industrie, du commerce et des services a sélectionné la société
VISIOCAP dirigée par
Pierre Alain GASCHARD.
Concrètement, la formation conçue par
VISIOCAP a pour but de fournir aux chefs d'entreprise les outils pour :
- augmenter et sécuriser le chiffre d’affaires,
- améliorer la rentabilité,
- renforcer la trésorerie,
- anticiper les évolutions du marché…
Les prochaines sessions de formation se dérouleront en Ille-et-Vilaine :
- Les jeudis 15, 22 et 29 janvier 2015.
- Les jeudis 5, 12 et 19 mars 2015.
- Les vendredis 10, 17 et 24 avril 2015.
L'AGEFICE pré-finance intégralement la formation d'une valeur de 1500 euros par participant. L'entreprise n'a donc pas besoin d'avancer les fonds.
Si vous souhaitez participer à notre formation, vous devez
impérativement contacter votre point AGEFICE et compléter le dossier
correspondant dans les meilleurs délais car l’opération est possible dès
lors que vous avez l’accord de financement de leur part d’ici la
fin de l’année 2014 !
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Pour mieux faire connaissance avec VISIOCAP, nous transcrivons ci-dessous l'interview de son dirigeant Pierre-Alain GASCHARD.
- Pouvez-vous vous présenter et
nous expliquer quel est votre parcours ?
Après
des études techniques en fin d’années 80, suivies de formation en
management, j’ai occupé successivement des postes de technico-commercial,
responsable de marché Europe, Ingénieur d’affaires puis Directeur du
développement dans des entreprises françaises. J’ai tout d’abord
exercé sur le plan national, pour m’orienter ensuite vers
l’international. Ce parcours quelque peu éclectique m’a permis de
travailler dans des entreprises très diverses, du bien d’équipement pour
l’industrie aux process cosmétiques, en passant par le service aux
entreprises industrielles. Au travers de mes différentes fonctions, j’ai
progressé jusqu’à accéder à des postes à responsabilités et
d’encadrement. Mes expériences à l’export (Europe, Asie et
Amériques) m’ont permis de me confronter à différentes cultures et
méthodes d’organisation. Au travers de nombreux voyages professionnels
(qui représentent environ 3 fois le tour du monde !) j’ai été en
prise directe avec l’économie globalisée et mondialisée. Ces expériences
m’ont énormément appris sur l’impérieuse nécessité des entreprises
françaises à s’ouvrir aux marchés émergents, à anticiper et
s’adapter aux mutations de leur écosystème pour rester compétitive. En
2007, j’ai senti le besoin de confirmer une pratique qui était alors
intuitive pour moi : l’intelligence économique. C’est pourquoi
je suis retourné sur les bancs de l’université pour me doter
d’outils et méthodes concrètes sur le sujet au travers de la formation
diplômante de l’IGR de Rennes : « innovation et intelligence
économique ».
- Qu’est ce qui vous a
poussé à créer votre entreprise ? Que propose-t-elle ? A qui ?
Mon
goût d’entreprendre et mon expérience internationale m’ont montré
que les entreprises françaises disposaient de tous les atouts pour réussir, non
seulement sur leur marché national mais aussi et surtout à l’export. Les
français doutent d’eux et c’est bien dommage ! En effet, nos
capacités d’innovation et de créativité sont probablement parmi les
meilleures dans ce monde globalisé, et nous le disons pas ou n’y croyons
pas assez ! C’est pourquoi j’ai créé mon entreprise de conseil
pour partager et accompagner les dirigeants à faire émerger cette richesse
insoupçonnée qui est souvent bridée par la frilosité ambiante et entretenue par
une culture d’un autre temps ! Je ne suis pas utopique au point de
croire que je changerais les choses, mais c’est ma manière d’apporter
ma contribution à faire évoluer les choses dans les entreprises.
Fort
de mon expérience, j’ai créé VISIOCAP pour proposer un accompagnement
concret et opérationnel basé sur les faits qui régissent le monde des affaires
en s’appuyant sur les principaux défis à relever auxquels sont ou seront
confrontés les entreprises dans les années à venir, à savoir :
- Gérer la
démographie
- S'adapter
à la globalisation des affaires
- Intégrer les
progrès technologiques, notamment les nouvelles technologies de
l’information et de la communication, dans la démarche de développement
- Comprendre les
attentes des clients
- Gérer les
fluctuations des matières premières et de l’énergie
- Faire du
développement durable
Le rôle
de VISIOCAP n’est pas de d’imposer sa vision des choses, mais au
contraire de permettre aux entrepreneurs de prendre conscience par eux-mêmes de
leurs forces et de leurs points à améliorer pour se développer. Ma mission
consiste à les aider à révéler le meilleur d’eux-mêmes pour progresser par
l’apport d’outils et d’une méthodologie de base qu’ils
s’approprieront et qu’ils adapteront à leurs besoins.
C’est
pourquoi VISIOCAP s’adresse à tous types d’entreprises, dans divers
secteurs d’activités, et ce, quel que soit leur taille ou leur marché,
car notre but est de construire et définir une stratégie de développement
appropriées à des problématiques qui touchent toutes les strates économiques
sans exception.
- Vous êtes spécialiste de
l'innovation et de l'intelligence économique. Selon vous, les entreprises
connaissent-elles bien ces concepts ?
Bien
que de plus en plus répandue, l’intelligence économique reste un
« concept » pour de nombreux entrepreneurs, et le mieux est
principalement de la pratiquer sans en parler ! Selon moi, il
s’agit essentiellement de s’organiser pour être en capacité de
détecter les signaux faibles et forts de son marché pour créer ou anticiper
les besoins de son écosystème afin de continuer son développement. Et
malheureusement les entreprises qui ne soucient pas de cela sont appelées à
disparaître ! La pratique de l’intelligence économique doit être le
quotidien des entreprises pour sécuriser leurs patrimoines matériels,
immatériels et surtout anticiper. La R&D et par voie de conséquence
l’innovation qui en découle est un paramètre fondamental sur lequel
doivent investir les entreprises pour pérenniser leur avenir, mais cela reste
un sujet encore délicat En effet, le concept d’innovation est encore trop
ancré dans l’esprit collectif comme quelque chose qui n’existe pas
ou qui est révolutionnaire. Or l’innovation se construit tous les jours et
ne concerne pas uniquement le produit ou le service proposé ! Prenons les
smartphones par exemple, qui sont considérés comme de grandes
innovations ! A la base c’est un téléphone auquel on a ajouté des
fonctionnalités qui sont la conséquence de l’évolution des matériaux et
de la technologie ? Qu’y a-t-il de révolutionnaire ? L’innovation
réside dans l’amélioration du support qui permet de rester connecter en
permanence à la société de l’information grâce à des applications plus
performantes les unes que les autres.
Je
trouve que cette citation de Edwin LAND (inventeur du Polaroïd) résume à elle
seule le concept : « "Innover, ce n'est pas
avoir une nouvelle idée mais arrêter d'avoir une vieille idée »
- Que peuvent-ils apporter aux
entreprises, et plus spécialement aux petites entreprises ?
En
quelques mots, ces concepts permettent de mettre en place une organisation
capable de se remettre en question en permanence en créant une dynamique de
proactivité et non d’attentisme, permettant alors aux entreprises de multiplier
leurs capacités d’anticipations.
- Quels bénéfices retirent vos clients de votre aide ?
Il est
toujours difficile de répondre à cette question car les mieux placés pour y
répondre sont les clients eux-mêmes…
Je me
présente comme un activateur d’innovation en charge de révéler les
potentialités existantes et surtout les opportunités pour l’entreprise. Je
pense que mes clients apprécient ma vision globale, mon regard à 360° et ma
franchise. Mon parcours professionnel m’a permis d’occuper des
responsabilités et des postes différents et variés, et beaucoup me disent que
je sais de quoi je parle, car au-delà du conseil, je propose du concret dans mes
domaines de compétence. Ainsi il leur arrive fréquemment de me glisser dans nos
échanges que mon accompagnement n’est pas une dépense mais un
investissement pour l’avenir ! J’en veux pour preuve une
mission récente dans une TPE pour laquelle j’ai prévu des résultats 12
mois après le début de la mission, et l’entreprise a effectivement
augmenté son activité et son chiffre d’affaires de plus de 30% !
- Pour terminer, qu’est ce qui vous rend confiant
pour l’avenir ?
Je
crois en la capacité et la richesse des français à s’adapter pour retrouver
une position d’influence économique dans le monde, car notre culture, nos
goûts et notre ouverture naissante à l’expatriation professionnel permettront
d’agglomérer tout ce qui se fait mieux ailleurs pour nous l’approprier,
l’adapter et l’améliorer. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres
pays.