vendredi 29 août 2014

NOUVEAU BILLET DE 10 EUROS

LE NOUVEAU BILLET DE 10 € ARRIVE LE 23 SEPTEMBRE

Vendre c'est bien, être payé c'est mieux... encore faut-il que les billets soient vrais !



Le 2 mai 2013, la BCE sortait son premier billet de la nouvelle série "Europe", un billet de 5 euros très sécurisé. Le 23 septembre prochain, elle lance l'introduction du billet de 10 euros.

Ces billets de 10 euros sont peu contrefaits, l'essentiel des faux billets se concentre sur 3 coupures : 20, 50 et 100 euros.


Si le nombre de faux billets reste assez faible au regard du volume de billets en circulation, on constate tout de même une augmentation des contrefaçons.
  • 2011 : 606 000 billets saisis.
  • 2012 : 531 000 billets saisis.
  • 2013 : 670 000 billets saisis.







Voici ci-dessous, la présentation du nouveau billet de 10 euros et les changements intervenus au niveau des signes permettant de distinguer les faux billets.




Touchez le papier :

Touchez le billet. Il doit avoir une texture ferme et une sonorité craquante.

L'impression en relief : Passez votre doigt sur la face du billet. L’encre est plus épaisse à certains endroits.  

► Nouveau billet : Au recto, il présente une série de petites lignes imprimées en relief sur les bordures, à gauche et à droite.

Regardez le billet :

Le filigrane : Examinez le billet par transparence. Une image floue et la valeur du billet apparaissent. Cependant, si le billet est posé sur une surface sombre, le filigrane s’assombrit.  

► Nouveau billet : Un portrait d'Europe, un personnage de la mythologie grecque, est visible également.

Le fil de sécurité : Examinez le billet par transparence. Le fil de sécurité, cette ligne sombre traversant tout le billet, apparaît. La valeur faciale et le mot « EURO » apparaissent en lettres minuscules dans la largeur du fil.

► Nouveau billet : Sur le nouveau billet, le symbole de l'euro (€) apparaît dans le fil de sécurité à la place du mot « EURO » visible dans la première série de billets.

Le nombre incomplet : Examinez le billet par transparence. Les signes imprimés dans le coin supérieur gauche du billet au recto et dans le coin supérieur droit au verso se complètent parfaitement pour reconstituer le chiffre de la valeur faciale.

Inclinez le billet :

L'hologramme : Lorsque vous inclinez le billet, la valeur du billet ainsi que le symbole de l’euro (€) apparaissent dans l’hologramme.  

► Nouveau billet : Un portrait d'Europe devient visible, de même qu'une fenêtre.

3  ► Nouveau billet : Le nombre émeraude : Inclinez le billet. Le nombre brillant situé dans le coin inférieur gauche produit un effet de lumière qui se déplace de haut en bas et de bas en haut. Ce nombre change également de couleur, passant du vert émeraude au bleu profond.

Autres propriétés :

Propriétés sous ultraviolet : Sous une lampe UV, le papier n’émet pas de lumière vive. Les fibres incorporées dans le papier ressortent en rouge, en bleu et en vert ; le drapeau de l’Union européenne apparaît en vert et les étoiles en orange. La signature du président de la BCE vire au vert. Les grandes étoiles et les petits cercles imprimés au centre réfléchissent une lumière orange. Au verso, la carte, le pont et le chiffre de la valeur faciale ressortent en jaune.

Les micro-lettres : Vous pouvez voir des lettres minuscules sur certaines parties du billet. Les micro-lettres apparaissent à l’œil nu sous la forme d’un trait fin, mais elles peuvent être lues à la loupe. Les lettres sont petites, mais nettes et en aucun cas floues.

Propriétés sous infrarouge: Sous une lampe infrarouge, seules la partie droite du motif principal et la bande argentée sont visibles.


Le guide pour les professionnels (téléchargeable et facilement imprimable) :



Toutes ces informations sont issues du site de la BCE. (http://www.nouveaux-billets-euro.eu)

Le guide pour les professionnels est disponible directement sur le site de la BCE : lien.


Enfin vous pouvez découvrir les nouveaux billets de façon ludique avec l'Euro Cash Academy :



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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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mercredi 27 août 2014

PREVENIR LES ESCROQUERIES AUX ORDRES DE PAIEMENT INTERNATIONAUX

PRÉVENIR LES ESCROQUERIES AUX ORDRES DE PAIEMENT INTERNATIONAUX


Publication by Cgpme Bretagne.

La CGPME Bretagne relaie une information majeure, diffusée par la Fédération Bancaire Française et la Direction centrale de la police judiciaire.
La Fédération Bancaire Française (FBF), avec la Direction centrale de la Police Judiciaire, souhaite attirer l'attention des entreprises sur la vigilance nécessaire dans le cadre de leurs opérations de virements, notamment à l'international. Une courte vidéo (4 mn) reprend les interviews de deux spécialistes : Jean-Marc SOUVIRA, Chef de l'Office central de la répression de la grande délinquance financière à la Police Judiciaire, et Willy DUBOST, Directeur systèmes et moyens de paiement FBF.

Leurs principaux rappels :
  • le virement doit faire l'objet de procédures au sein de l'entreprise
  • des rappels aux équipes doivent être renouvelés régulièrement
Dans les entreprises, les responsables doivent être particulièrement alertés par des demandes urgentes de virement, venant de personnes non habituelles (y compris des dirigeants de groupes ou d'entreprises), le plus souvent hors Union Européenne et ce quelles que soient les raisons évoquées.

lundi 25 août 2014

GEOLOCALISATION ET REDUCTION DES COUTS DE LA FLOTTE AUTOMOBILE

GÉOLOCALISATION ET RÉDUCTION DES COUTS DE LA FLOTTE AUTOMOBILE

credit-photo : photo-libre.fr


L'échec, vendredi dernier, du positionnement des satellites 5 et 6, du système européen de navigation par satellite Galileo, et concurrent annoncé du GPS américain, est l'occasion de revenir sur l'une des nombreuses applications offertes par ses systèmes : la géolocalisation des véhicules.

Cette géolocalisation offre la possibilité de localiser un véhicule à distance et de suivre ses déplacements en temps réel.

Une application encadrée

Selon la CNIL, la géolocalisation des véhicules des employés constitue un traitement de données à caractère personnel. Elle impose donc aux entreprises, une déclaration préalable afin de vérifier que les principes relatifs à la protection de données à caractère personnel sont bien respectés.

Quelles utilisations pour l'entreprise ?

On pense bien sûr aux aspects économiques, mais la géolocalisation présente un intérêt incontestable en matière de sécurité. Ainsi, en cas d'accident, la localisation d'un véhicule peut permettre d'accélérer et d'améliorer l'intervention des secours.

De la même façon, en cas de vol du véhicule, la géolocalisation aide à retrouver le véhicule et son contenu.

Ce système offre également la possibilité d'assister et d'aider le conducteur dans ses déplacements.

Commercialement, la géolocalisation apporte plusieurs avantages :

- mieux renseigner le client sur une heure de livraison,
- améliorer le service rendu au client,
- optimiser les déplacements du véhicule pour limiter les coûts et le temps perdu.

Enfin, le recueil et le traitement des données sur les déplacements permettent d'améliorer l’organisation de l’entreprise.

Réduction des coûts

La réduction des coûts prend différentes formes, notamment :

- la diminution du kilométrage parcouru entraîne un allègement des coûts de carburant et d'entretien des véhicules. De plus, la durée de vie du véhicule est plus longue.

- limiter les allers-retours improductifs réduit les coûts de revient de l'entreprise.

Augmentation du chiffre d'affaires

L'amélioration du service rendu aux clients constitue un avantage concurrentiel indéniable. Conjugué avec une meilleure maîtrise des coûts de revient, ces éléments sont propices au développement commercial et à l'augmentation des parts de marché de l'entreprise.

Démarche RSE

La diminution de l'impact des déplacements professionnels sur l'environnement réduit l'empreinte écologique et renforce l'adhésion du personnel aux valeurs de l'entreprise. Cette démarche permet de satisfaire les attentes de nombreux clients, soucieux de l'environnement et améliore l'image de l'entreprise.

Les prestataires

Les solutions, qui s'offrent  à l'entreprise, sont nombreuses mais selon la taille et l'activité de l'entreprise, les utilisations diffèrent.

L'entreprise préférera donc faire appel à un prestataire expérimenté et ayant développé des solutions métiers. Ainsi, les solutions de gestion de flotte ocean, sont étudiées pour répondre aux besoins d'un large éventail de métiers : BTP, métiers du bâtiment, paysagistes, services de maintenance ou de nettoyage, locations, services à la personne, transports, collecte, forces de vente...


vendredi 22 août 2014

ENQUETE DE CONJONCTURE DES PME

ENQUÊTE DE CONJONCTURE DES PME



La Banque Publique d'Investissement a publié sa 59ème  enquête de conjoncture sur les PME. Cette enquête est disponible sur le site de BPI France et a été partagée sur le site Slideshare. Elle a été réalisée auprès de 4 092 entreprises de 1 à 249 salariés.



Une reprise tout juste esquissée au premier semestre

  • L'activité a entamé un timide redressement dans les PME mais pas dans les TPE.
  • Le léger rebond se limite aux secteurs situés en amont du système productif.
  • L'activité est annoncée en progression modérée dans toutes les tailles d'entreprises excepté dans les TPE.
  • Franche accélération de l'activité chez les entreprises exportatrices, nouvel effritement chez les autres.
  • L'écart se creuse entre les PME qui innovent et les autres.

Modeste accélération de l'activité attendue pour 2015

  • Les anticipations ne sont significativement positives que dans les secteurs en amont du système productif.
  • Les perspectives s'améliorent avec la taille de l'entreprise.
  • Les PME exportatrices et celles qui innovent sont beaucoup plus optimistes que les autres.

Les PME ont cessé de réduire leurs effectifs au premier semestre 2014

  • Les créations de postes dépassent légèrement les suppressions pour le première fois depuis la mi-2012.
  • La croissance des effectifs se confirment dans les PME des secteurs amont B2B.
  • Les entreprises de 10 à 249 salariés accroissent leurs effectifs alors que les TPE les réduisent toujours.
  • Les PME exportatrices créent des emplois contrairement aux autres.
  • Les créations de postes s'accélèrent chez les entreprises innovantes.

Les embauches pourraient s'accélérer en 2015
  • Les perspectives de création d'emplois sont assez positives dans les secteurs d'activités amont B2B.
  • Les anticipations de création nette d'emplois augmentent avec la taille des PME.
  • Les PME innovantes et exportatrices devraient accélérer leurs embauches.

Depuis fin 2013 les trésoreries se sont sensiblement détendues
  • Les trésoreries se sont assouplies dans tous les secteurs exceptés la construction et le tourisme.
  • Les tensions de trésorerie ont surtout diminué dans les entreprises de plus de 50 salariés.

Un accès aux crédits de trésorerie un peu moins difficile début 2014 qu'au second semestre 2013


La rentabilité 2013 a été médiocre

  • La rentabilité est estimée en diminution dans la majorité des secteurs.
  • Les résultats sont jugés en recul dans toutes les tailles d'entreprise, sauf dans celle de 100 à 249 salariés.

La trésorerie des prochains mois pourrait s'assouplir un peu
  • Les craintes de tensions sur les trésoreries se réduisent dans tous les secteurs d'activité notamment ceux les plus en amont du système productif.
  • Les moyennes entreprises anticipent un léger assouplissement contrairement aux entreprises de plus petite taille.

Stabilisation des résultats attendus en 2014
  • Hausse des résultats espérée dans l'industrie, nouvelle érosion crainte dans la construction et le commerce de détail.
  • Les moyennes entreprises anticipent une progression de leurs résultats, les TPE une nouvelle érosion.

Ralentissement de la baisse des investissements en 2014
  • L'investissement est en voie de stabilisation dans l'industrie, les travaux publics et les services aux entreprises, mais continuerait de décliner dans les autres secteurs d'activité.
  • Les TPE annoncent toujours une sensible baisse de leurs dépenses d'investissement alors que les moyennes entreprises prévoient une légère hausse.
  • Les PME exportatrices et innovantes ont stabilisé leurs investissement contrairement aux autres.
  • Insuffisance de la demande et faiblesse de la rentabilité demeurent les principaux freins à l'investissement.

L'accès au crédit à l'investissement est difficile pour un peu plus d'une PME sur 10


Souhait d'une limitation de l'autofinancement au profit des concours financiers externes


Notre conclusion :

  • La situation est en amélioration pour les PME exportatrices car leur activité bénéficie de la croissance mondiale. De la même manière, les PME innovantes bénéficient d'un avantage concurrentiel qui leur permet de développer leur activité.
  • Plus les entreprises sont grandes, meilleurs sont leurs résultats et leurs perspectives.
  • Les secteurs les plus en amont du système productif s'en sortent le mieux.
  • Les autres PME voient leur activité, résultat et trésorerie se stabiliser.
  • Le secteur de la construction et celui du commerce de détail souffrent.
  • Les TPE voient toujours leur chiffre d'affaires, résultat et trésorerie diminuer.
  • Les investissements reculent, sauf dans pour les PME exportatrices et les PME innovantes.
  • L'emploi se stabilise.





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lundi 18 août 2014

FRANCE : L'INVESTISSEMENT EN PANNE

FRANCE : L'INVESTISSEMENT EN PANNE

crédit photo : photo-libre

Taux d'investissement des entreprises en baisse à 19,3 % dans la zone euro

Il s'agit du taux d'investissement brut des entreprises non financières  : la formation brute de capital fixe divisée par la valeur ajoutée brute. Ce ratio met en rapport les investissements des entreprises non financières en actifs fixes (bâtiments, machines, etc.) et la valeur ajoutée créée au cours du processus de production.

Le communiqué de presse d'Eurostat (lien pdf), du 29 juillet dernier, ne fait que confirmer les prévisions.




France : diminution régulière de l'investissement des ménages et des entreprises.

1) Cet investissement des ménages est constitué de l'acquisition et de la production des logements des ménages. Au cours du dernier trimestre, le nombre de permis de construire a de nouveau reculé : - 12,5 % selon le ministère du développement durable. Voici ci-dessous, le bulletin n° 543 "observation et statistique" du Commissariat général au développement durable, avec les chiffres à fin juin 2014. Ces éléments concernent l'intégralité de la construction de logements, sans distinction de l'origine ménages ou professionnels des constructions.




2) Depuis plusieurs années, la France enregistre un recul des investissements des entreprises. Depuis le plus haut niveau atteint début 2008, les investissements sont en retrait de presque 10%, cependant l'évolution des investissements diverge selon les activités. Ainsi, la tendance dans l'investissement dans les services marchands demeure à un niveau élevé. En revanche, pour les produits manufacturés l'investissement trimestriel des entreprises reste inférieur de près de 4 milliards d'euros au maximum et stagne depuis 3 ans.

Les investissements dans la construction subissent une diminution régulière depuis 4 ans.




 Pour quelles raisons les investissements diminuent-ils ?

 Pour les ménages, la principale raison est sans aucun doute la hausse continue du chômage. Le retournement de la courbe du chômage attendu pour fin 2012, puis fin 2013, puis fin 2014.... est même disparu du discours politique. Pour de nombreux français, cette épée de Damoclès freine leur désir de devenir propriétaire de leur logement. De plus, l'entrée en application de la RT 2012 a renchéri le prix de la construction. Par contre, les taux d'intérêts sont actuellement très faibles.

Les motivations d'investir sont légèrement différentes pour les entreprises, mais elles rejoignent celles des ménages. L'anticipation d'un accroissement de l'activité et les perspectives de débouchés futurs sont principales motivations pour effectuer des investissements offensifs. Tant que les dirigeants des TPE ne verront pas leur chiffre d'affaires repartir à la hausse, leurs investissements resteront réduits au minimum. De plus, pour investir il faut avoir confiance en l'avenir et le dernier baromètre Ifop-Fiducial n'augure rien de bon.

Selon une étude d'Euler Hermès, la première dépense des PME/ETI en investissement s'établirait ainsi :

  • 59 % : investissement de renouvellement, de mise aux normes ou d'amélioration de la productivité.
  • 21 % : augmentation des capacités de production.
  •   8 % : innovation, recherche et développement.
  •   6 % : croissance externe.
  •   5 % : diversification.
 
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lundi 11 août 2014

BAROMETRE DES TPE - VAGUE 55


BAROMÈTRE DES TPE - VAGUE 55

IFOP - FIDUCIAL






Depuis décembre 2000, Fiducial publie un baromètre trimestriel de conjoncture des TPE. Ce 55ème baromètre réalisé par l'IFOP, pour Fiducial et publié le 31 juillet révèle la situation assez inquiétante des TPE françaises.

Ces TPE représentent 96,8 % des entreprises, emploient 2,4 millions de personnes et représentent 27 % de la valeur ajoutée produite dans le pays.


Quels sont les résultats les plus marquants du baromètre Fiducial Vague 55 ?
  • Le moral des dirigeants de TPE poursuit sa chute. Plus que jamais, ils sont très pessimistes pour la situation du pays (85 %). C'est le pire chiffre enregistré depuis la création du baromètre Fiducial.
  • Leur perception de l'évolution de leur activité, déjà très mauvaise dans la dernière étude, bat un nouveau recours de pessimisme. Ils sont désormais 65 % à être plutôt pessimiste pour l'activité de leur entreprise.
  • La création nette d'emplois est toujours négative, et l'anticipation pour le prochain semestre l'est également. 
  • 39 % des dirigeants estiment que la situation financière de leur entreprise est préoccupante. C'est le plus mauvais chiffre depuis avril 2010. Ils sont 32 % à considérer que cette situation s'est détériorée au cours des 3 derniers mois.
  • 43 % des chefs d'entreprises ont constaté une baisse de leur chiffre d'affaires durant les 2 derniers mois. Pour 17 % des chefs d'entreprise, la baisse s'élève à plus de 20 %.
  • Comme en janvier et avril derniers, la trésorerie est déficitaire dans 26 % des TPE. 
  • La confiance dans le gouvernement de Manuel Valls a fait long feu, et rechute de 33 % à 19 %. Seul point positif, les dirigeants de TPE estiment que le gouvernement prend mieux en compte les préoccupations des chefs d'entreprise.
  • Les demandes de financement auprès des banques n'ont jamais été aussi faibles. Seuls 14 % des TPE se sont adressées à leur banque pour un nouveau crédit, au cours des 3 derniers mois, et parmi elles, 58 % ont constaté au moins un mesure de durcissement de l'accès au crédit. On est loin, très loin, des chiffres idylliques diffusés par la Banque de France. 
  • Les refus de nouveaux prêts ou financements diminuent de 32 à 25 %, mais dans le même temps on constate que les entreprises font davantage appel aux organismes de caution tels que BPI France ou SIAGI pour obtenir leur financement, et que les taux sont plus élevés.

Retrouvez l'intégralité du baromètre des TPE sur le site de Fiducial : www.fiducial.fr/Barometre-des-TPE



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dimanche 10 août 2014

TABLEAU DE BORD DE L'ECONOMIE BRETONNE AU 1ER SEMESTRE 2014

TABLEAU DE BORD DE L’ÉCONOMIE BRETONNE AU 1ER SEMESTRE 2014


Tableau de bord


La Chambre de Commerce et d'Industrie de Bretagne a présenté début juillet, une nouvelle enquête sur les perspectives de l'économie de la région, vue par les 2 305 chefs d'entreprises qui y ont répondu.

Toujours pas de retour de la croissance : 39 % des chefs d'entreprise constatent une baisse de leur chiffre d'affaires au premier semestre 2014, contre 21 % qui enregistrent une augmentation.

Les perspectives pour le second semestre ne sont guère plus encourageantes. Une majorité relative des chefs d'entreprise anticipe une stabilité du chiffre d'affaires.Un dirigeant sur 5 ne se prononce pas. Il s'agit là d'un signe d'incertitude préjudiciable à toute anticipation.

L'investissement et les embauches sont à l'arrêt. Depuis de nombreux mois, les investissements sont très faibles dans les petites entreprises. Au premier semestre, les chefs d'entreprises interrogés ne sont que 16 % à avoir relancé leurs investissements. Pour les six mois à venir, la tendance ne s'améliore pas.


Stabilité des effectifs : Ils ne sont que 15 % à avoir diminué leurs effectifs au premier semestre, contre 8 % à avoir embauché, et les perspectives pour le second semestre sont similaires. Au niveau de l'emploi salarié, la Bretagne semble décrocher et enregistre une diminution de l'emploi salarié sur un an (avril 2013 - mars 2014).

Le solde net des créations d'entreprise décroît : recul des créations, hausse des radiations, baisse des reprises. Ce solde, sur la période 4T2013 et 1T2014, est en chute de 27 %.

Les échanges commerciaux bretons sont en retrait. La balance commerciale de la région est négative au 1er trimestre 2014.

L'activité portuaire est impactée par la crise qui touche l'industrie agroalimentaire et la CCI Bretagne constate une baisse du trafic de marchandises dans les ports bretons.





Le tableau de bord est disponible sur le site Web de la CCI Bretagne : lien pdf

dimanche 3 août 2014

GESTION DU POSTE CLIENTS

GESTION DU POSTE CLIENTS



Cette gestion du poste-client est trop souvent négligée dans bon nombre de PME. Certaines entreprises paient des agios et frais financiers à leur banque, alors que leurs clients leur doivent de l'argent ! Jean-Louis DAVID, spécialiste du crédit management et ancien secrétaire général de l'AFDCC, rappelle que "Le poste clients est un actif important de l’entreprise (30 à 40% de la valeur de l’actif)."

Voici quelques bonnes pratiques pour mieux gérer ce poste-client.


LA PHASE DE PROSPECTION


La gestion du poste client commence dès la phase de prospection. Cette étape du processus de commercialisation est longue et coûteuse pour l'entreprise. Trouver un nouveau client coûte 5 fois plus cher que de conserver un ancien !

Pourquoi, dans ces conditions, démarcher des clients insolvables ?

INFORMATION FINANCIÈRE

 

Pour évaluer les capacités financières du prospect ou du client, vous devez obtenir et analyser son bilan, mais cette étude demande certaines compétences. Certains sites web tels que www.societe.com ou www.bilansgratuits.fr vous donnent accès aux bilans synthétiques de l'entreprise, lorsque l'entreprise publie ses comptes, mais pas à des notations gratuites. Ces notations sont toujours payantes.

Vous pouvez acheter des analyses financière auprès d'organismes spécialisés. La principale difficulté auxquels ces organismes sont désormais confrontés, est la non publication des comptes. Jusqu'à présent la plupart des sociétés publiaient leurs comptes, mais depuis la mesure de simplification adoptée par le parlement, les plus petites entreprises sont dispensées de rendre leurs comptes publics.

Désormais pour trouver de l'information sur la solvabilité d'un client, il faut souscrire un contrat d'assurance crédit, soit directement, soit par le biais d'une société d'affacturage. Les assureurs-crédit ont la possibilité d'obtenir les bilans des entreprises, par la centrale des bilans de la Banque de France.

DÉTERMINER UN PLAFOND

En fonction de la solidité financière du client et de son comportement, vous devez déterminer un plafond, c'est-à-dire le montant maximum du risque que vous souhaitez prendre. Des outils, tels que ceux fournis par Bertrand Mazuir, sur le site www.etrepaye.fr constituent une aide précieuse.

Au delà du montant théorique défini par un outil, il est important d'établir une procédure d'acceptation d'un nouveau client et de déterminer qui décide. Ainsi, pour un client identifié comme stratégique par la direction générale, cette dernière pourra accorder des conditions dérogatoires. Pour déterminer un encours accepté, l'entreprise doit impliquer également ses commerciaux, pour fixer un montant le plus consensuel possible.

Ceci est également vrai lorsque l'entreprise recourt à un assureur-crédit ou une société d'affacturage, cependant ses organismes spécialisés détiennent des informations plus complètes que le seul bilan. En effet, ils sont régulièrement informés des retards ou des litiges de votre client.

Une fois ce plafond déterminé, il doit être entré dans le système d'information de l'entreprise et ce système doit être performant : encours bloquant automatique, possibilité de suspendre les prises de commandes et bien sûr les livraisons, mais également la mise en production. De nombreux ERP n'offrent pas ces possibilités !

FIXER LES CONDITIONS DE VENTE ET DE RÈGLEMENT

Les conditions de vente et de règlement doivent être renseignées dans le système d'information et surtout elles doivent être formellement acceptées par le client, en particulier le délai (n'hésitez pas à demander des acomptes) et le mode de paiement.

Beaucoup d'entreprises établissent des CGV bien adaptées... mais oublient de les faire signées par le client. Dans d'autres cas, elles sont bien signées, mais le signataire n'a le pouvoir d'engager l'entreprise cliente !

La bonne gestion du poste-client implique de respecter ses règles, dès le début de la relation commerciale et d'actualiser régulièrement les paramètres.

Enfin, faites respecter les engagements des clients. L'indemnité forfaitaire de recouvrement doit automatiquement être demandée en cas de retard de paiement, de même que les intérêts de retard. La loi Warsmann et la loi Hamon aident les fournisseurs à se faire payer.

Une bonne organisation de la gestion du poste client aide l'entreprise à prévenir les impayés et réduit les retards de paiement.

Pour plus d'informations :

http://www.ouestgest.com/risque-client/loi-warmann
http://www.ouestgest.com/risque-client/indemnite-forfaitaire-pour-frais-de-recouvrement



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vendredi 1 août 2014

FAUT-IL DONNER SON BILAN A SA BANQUE ?

FAUT-IL DONNER SON BILAN A SA BANQUE ?

crédit photo © photo-libre.fr


Le bilan de l'entreprise : un outil de communication privilégié.

Ce bilan (au sens large) ne doit pas être considéré comme la simple réponse à une obligation légale.

Pour l'immense majorité des entreprises, il constitue la seule information accessible aux tiers. A ce titre, c'est donc un véritable outil de communication, d'autant plus reconnu qu'il est signé par le dirigeant et transmis à d'administration fiscale.

La liste des tiers, qui analysent ce bilan, est longue : administrations, banques, assureurs, fournisseurs, clients, organismes de notation... salariés.

Donner le bilan à la banque : bien sûr, mais pas seulement.

Inutile de penser cacher votre bilan à votre banquier, de toute façon, il aura de l'information.

De plus, il connait mieux que vous l'état de votre trésorerie, alors n'hésitez pas. Votre chargé d'affaires est un interlocuteur incontournable, utilisez donc votre bilan pour communiquer avec lui et la banque.

En effet, ce chargé d'affaires a une bonne connaissance des éléments financiers de votre entreprise mais il maîtrise beaucoup moins votre activité. Vous ne devez donc pas vous contenter de lui transmettre le bilan. Il faut expliquer au chargé d'affaires, les évolutions des différents postes, par exemple :

- Votre chiffre d'affaires a diminué en raison de travaux, dans la rue, mais ces travaux se terminent dans quelques semaines et la fréquentation va s'améliorer.
- La masse salariale a fortement augmenté, car vous avez licencié du personnel en fin d'année, ou un salarié est parti en retraite...
- Le chiffre d'affaires diminue mais les marges s'améliorent en raison de choix stratégiques.
- Votre trésorerie a chuté car vous avez autofinancé intégralement une nouvelle machine.
- ...

L'idéal est d'inviter votre chargé d'affaires à visiter vos locaux. Il constatera par lui-même, le développement et l'activité de l'entreprise.

Sachez communiquer avec votre banquier. Qu'il s'agisse d'un projet de développement ou d'une crise passagère, communiquez régulièrement avec votre banquier en anticipant les besoins. Votre interlocuteur appréciera la transparence. Les banquiers n'aiment pas les mauvaises surprises.

Pour aller plus loin.

Consultez notre article : comment améliorer les relations avec votre banque ?


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