lundi 28 avril 2014

DEFAILLANCES D ENTREPRISES AU 1ER TRIMESTRE 2014

DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES AU 1ER TRIMESTRE 2014


Altares, membre du réseau Dun & Bradstreet et acteur incontournable de l’information BtoB, publiait le 15 avril sa dernière étude trimestrielle sur les défaillances et les sauvegardes d’entreprises du 1er trimestre 2014.

Avant de parler des mauvaises nouvelles (il y en a), réjouissons nous de la baisse significative du nombre de défaillances des entreprises employant plus de 50 salariés. Seules 113 d'entre elles ont été contraintes de déposer leur bilan au 1er trimestre. L'an dernier, à la même période, on comptait 156 dépôts de bilan. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le nombre d'entreprises de plus de 50 salariés, à bénéficier d'une procédure de sauvegarde, baisse lui aussi de façon importante : 17 contre 32 en 2013.



Le responsable des études d'Altares, Thierry Millon, souligne cependant la grande fragilité de ces PME. Il est très réservé sur les chances de redressement de ces entreprises.



Situation catastrophique pour les micro-entreprises

Tout irait pour le mieux, s'il n'y avait pas de TPE... mais elles représentent 97 % des entreprises françaises et il est donc difficile de faire l'impasse sur leur situation ! Ces défaillances des microentreprises s'envolent de plus de 13,5 % sur le premier trimestre 2014.

Ces TPE, qui n'emploient pas de personnel, avaient mieux résisté que celles employant des salariés. Ces entreprises ayant moins de charges et de contraintes qu'un employeur, le dirigeant réduit ses dépenses au minimum, puise dans son capital personnel et attend le retour de la demande.

La faiblesse de la consommation, les dernières augmentations d'impôts ou les réductions d'aides aux ménages mettent ces entrepreneurs en danger et les activités B2C sont particulièrement touchées.

Dans cette dernière étude d'Altarès, Thierry Millon, le responsable des études, nous informe que les métiers les plus proches du consommateur sont tous en difficulté.
  1.     la vente à distance + 41,2%
  2.     les boucheries + 23,3 %
  3.     les opticiens + 18 %
  4.     les épiceries + 17,9 %
  5.     les pharmacies + 15 %
  6.     les artisans boulangers + 14,1 %
  7.     les coiffeurs + 13,1 %
  8.     les activités médicales liées à la santé humaine + 12 %
  9.     le prêt à porter + 6,8 %
  10.     la restauration rapide + 5,8 %
Secteur de la construction


Dans notre article du 18 avril, nous évoquions la situation du secteur du bâtiment. Il représente toujours un quart des dépôts de bilan. Deux activités sont particulièrement en difficultés :
  • Les travaux de revêtement des sols et des murs.
  • La menuiserie.
La chute du nombre de permis de construire est inquiétante pour les entreprises du secteur du bâtiment.

"Reprise" dans l'industrie manufacturière et le commerce inter-entreprises

Les défaillances d'entreprises diminuent dans ces deux secteurs. Les difficultés de trésorerie y sont davantage anticipée que l'an dernier, car le nombre de plans de sauvegarde augmentent légèrement.

Attention, cependant à ne pas tirer de conclusions trop hâtives, car on observait déjà cette tendance au1er trimestre 2013 et sur l'ensemble de l'année l'amélioration ne s'était pas vérifiée.

Une activité en grave difficulté : l'élevage

Crédit Photo© Photo-libre.fr


Ce secteur de l'élevage, ne fait pas la "une" des journaux ou des communiqués de presse. Cependant, dans le sillage des gros dépôts de bilan de l'industrie agroalimentaire (Doux, Gad) en 2012 et 2013, ce secteur enregistre une très forte augmentation du nombre de défaillances.

Les dépôts de bilan avaient augmenté de 15,3 % en 2013. Pour mémoire, en 2006, 221 éleveurs avaient déposé le bilan.... ils étaient 437 en 2013.

L'année 2014 commence mal dans ce secteur avec 130 dépôts de bilan, contre 89 au premier trimestre 2013, soit + 46,1 %.



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mardi 22 avril 2014

AFDCC - OSEZ LES PAYS EMERGENTS POUR DEVELOPPER VOTRE ACTIVITE

AFDCC - OSEZ LES PAYS ÉMERGENTS POUR DÉVELOPPER VOTRE ACTIVITÉ


Loire Travel International - Château de la Poterie© www.chateaudelapoterie.com

SOIRÉE DÉBAT AU CHÂTEAU DE LA POTERIE, A LA CHAPELLE SUR ERDRE (44)

Le 10 avril dernier, l’Association Française Des Credit Managers et Conseils AFDCC, représentée par son délégué régional Christophe LAVERNHE et son secrétaire général Vincent Bruno LARGET, organisait en partenariat avec AU GROUP et EULER HERMES, une soirée débat au Château de la Poterie, à La Chapelle sur Erdre près de Nantes.

De nombreux membres de l'AFDCC ainsi qu'une trentaine d’entreprises de la région participaient à cette manifestation dans les salons du Château de la Poterie.

PRÉSENTATION DES OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT ET DES RISQUES PAR EULER HERMES

Cette première partie était animée par deux économistes d'EULER HERMES, Daniela ORDONEZ et Mahamoud ISLAM qui ont présenté les principaux pays émergents, relais de croissance pour le développement à l’export des activités des entreprises hexagonales.

La croissance mondiale devrait être plus soutenue en 2014 (+ 2,9 %) et en 2015 (+ 3,2 %), mais ce sont surtout les pays émergents qui vont connaître les plus fortes progressions. La France restera à l'écart de la relance : + 0,7 % en 2014 et + 1,2 % en 2015. C'est donc à l'export que les entreprises françaises peuvent espérer trouver des relais pour leur croissance. La chute des exportations semble s'arrêter depuis le début de l'année.

Les risques d’impayés restent élevés (+ 2% en 2014).

Les risques sectoriels les plus importants se situent dans le textile, la construction et le transport aérien, alors que l’agro-alimentaire, la chimie et la pharmacie s'améliorent.

Daniela ORDONEZ et Mahamoud ISLAM ont ensuite détaillé la situation de plusieurs pays.

Russie : le non qualifié, avec un taux de change du rouble en chute et des perspectives de croissance médiocres dans le meilleur des cas (+ 0,7 %) et où un scénario catastrophe n'est pas exclu (- 2,5 %).

Brésil : le qualifié par défaut, ce pays aura en 2014 et 2015 les plus faibles taux de croissance des pays émergents mais le Brésil a besoin d'infrastructures et il reste la première économie sud-américaine.

Inde : un colosse au pied d'argile, l'économie indienne a un fort potentiel de croissance mais elle demeure fragile et de nombreuses attentes pèsent sur les nouveaux dirigeants.

Le continent africain connaît de bons taux de croissance et selon les économistes d'EULER HERMES, le Nigéria et l'Afrique du Sud recèlent des opportunités pour les exportateurs français.

Moyen Orient et Pays du Golfe : la croissance moyenne attendue de plus de 4 % en 2014 et 2015 dans les pays du Golfe, et l'énorme potentiel du secteur de la construction au Quatar (+ 10 % par an jusqu'en 2020) font de cette région une zone très intéressante.

Chine : le business modèle évolue et la croissance de l'économie chinoise va être davantage liée à la demande domestique qu'au développement des exportations. Les exportateurs français ne doivent pas passer à côté de ce marché domestique chinois.

Daniela ORDONEZ voit des opportunités dans des pays moins importants, mais dont l'économie est solide et qui offrent des perspectives de développement intéressantes : la Malaisie, le Chili et le Mexique.

TABLE RONDE AVEC TROIS DIRIGEANTS ET RETOUR D'EXPERIENCE

Trois dirigeants d’entreprises régionales ont débattu et confronté leurs expériences.

Jean-Michel COGNON - Société WIRQUIN (articles sanitaires) - www.wirquin.com
Christian BLUARD -Société TECHNA (nutrition animale) - www.groupe-techna.com
Bertrand GUERRY - Société MANITOU (matériel de levage et manutention) - www.fr.manitou.com

Le constat est saisissant. En dehors du VIE, ces entreprises n'ont bénéficié d'aucune aide pour se développer à l'export. Elles ont peu ou pas utilisé les dispositifs existants. Elles n'ont pas bénéficié d'un quelconque appui de l'association Pacte PME. Le développent à l'exportation n'est dû qu'à l'initiative et au soutien du dirigeant de l'entreprise.

Jean-François GENDRON, Président de la Chambre de Commerce Internationale et Alexis STRUVE, Président d’UBIFRANCE ont rappelé les différents dispositifs d'aides à l'exportation, en particulier le Volontariat International en Entreprise. Le VIE, créé par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier à un jeune de moins de 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite.

Le financement du VIE est complexe et diffère selon les régions. Les entreprises des Pays de la Loire bénéficient d'aides nettement plus généreuses que leurs homologues des autres régions, dont la Bretagne et la Normandie. Pour plus d'informations, cliquez sur la carte et retrouvez les aides régionales sur le site d'UBIFRANCE :

http://www.ubifrance.fr/Galerie/Files/Divers/CARTE_financement_VIE_01042014.jpg

Un témoignage vidéo :





IDENTIFIER LES FREINS RENCONTRES  PAR LES PME ET LES ETI A L'EXPORT

Voici une présentation de 2012, réalisée par UBIFRANCE.



Pour conclure cette présentation, retour sur les bords de l'Erdre :






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vendredi 18 avril 2014

BTP : ENTRE DIFFICULTES ET ESPOIR DE RELANCE

BTP : ENTRE DIFFICULTÉS ET ESPOIR DE RELANCE

Montpellier croissance

By Fred.th (Own work) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) or CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons


Le 25 mars dernier, le Ministère du logement publiait les dernières données :
  • Recul de 9,9 % des mises en chantier de logements neufs en France, sur un an, pendant les trois mois allant de décembre à février, pour s'établir à 79.283.
  • Chute du nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, de 22 % sur la même période, à 91.398.
Le secteur du bâtiment souffre depuis plusieurs années et la situation ne devrait pas s'améliorer en 2014 car ce nombre de permis de construire nous annonce une nouvelle diminution des mises en chantier.

Construction : un secteur en difficulté

Au premier trimestre 2014, 4 863 entreprises du BTP ont déposé le bilan, soit une augmentation de 3,3 % par rapport à 2013. Thierry Millon, le Responsable des études d'Altarès rapporte que certains métiers sont particulièrement touchés par ces dépôts de bilan :
  • Les travaux de revêtement des sols et des murs (+ 23 %)
  • La menuiserie (+ 13 %)
  • Les travaux de plâtrerie (+ 3 %)
  • La charpente et la couverture (+ 5 %)
  • La construction de maisons individuelles (+ 4 %)

Les taux d'intérêt attractifs, facteur de relance !

Cependant, malgré une conjoncture qui s'assombrit également pour la construction de maisons individuelles, la Banque de France annonce pour février, une accélération de la croissance annuelle du crédit à l’habitat aux particuliers (+3,5 % après +3,2 % en janvier).

Il est vrai que les taux d'intérêt sont particulièrement attractifs, ainsi la Banque de France publie régulièrement les taux effectifs constatés. 


Mettre les établissements financiers en concurrence

L'évolution de ces taux entraîne une diminution des crédits révisables et réduction des durées. Dans un cas sur 6, la durée d'amortissement reste cependant supérieure à 25 ans.

Si le taux moyen des crédits immobilier reste supérieur à 3 %, le particulier a intérêt à faire jouer la concurrence pour obtenir un prêt compétitif. Des sites tels que Simulationdepretimmobilier.com permettent d'effectuer des simulations et de mettre en concurrence les établissements bancaires. 

A court terme, les taux d'intérêt resteront bas, mais à plus long terme une augmentation est probable.


jeudi 17 avril 2014

RAPPORT DE L'OBSERVATOIRE DES DELAIS DE PAIEMENT 2013

RAPPORT DE L'OBSERVATOIRE DES DÉLAIS DE PAIEMENT 2013


Le 13 février dernier, Jean-hervé Lorenzi, le Président de l'Observatoire des délais de paiement remettait le rapport 2013 au Ministre de l’Économie et des Finances.

Jean-Hervé Lorenzi et Pierre Moscovici ont souligné la nécessaire mobilisation de tous les acteurs pour le respect des délais légaux de paiement.

Les membres de l'observatoire constatent que la loi LME de 2008 a été efficace mais que ses effets en termes de baisse des délais interentreprises s'essoufflent.désormais.

L'année 2013 a été marquée par une forte mobilisation des pouvoirs publics, pour réduire les délais de paiement. Le rapport 2013 de l'Observatoire revient sur les 13 mesures préconisées dans le rapport 2012, pour réduire les délais de paiement.

Deux mauvais élèves :
  • Les grandes entreprises et les ETI ne respectent absolument pas les délais contractuels.
  • Les délais de paiement des collectivités locales et les établissements publics locaux s'allongent.
Pour 2014, les auteurs du rapport préconisent :
  • D'aider les entreprises en assurant la stabilité du cadre législatif, sans possibilités de dérogations supplémentaires ;
  • De travailler sur l’allègement des procédures de mise en paiement du secteur public local. 
Bonne lecture !




Voyez également l'article de Marianne Rey pour Lentreprise.com : lien


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mercredi 16 avril 2014

50 MESURES DE SIMPLIFICATION

50 MESURES DE SIMPLIFICATION


Thierry Mandon, le coprésident du Conseil de la simplification pour les entreprises a répondu sur RMC aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur le rapport remis au Président de la République.
  • 50 mesures de simplification ont été validées par François Hollande.
Les mesures visent en priorité les TPE, PME, artisans commerçants...

Jean-Jacques Bourdin rappelle que le code du travail représente 4 000 pages et que de nombreuses dispositions sont archaïques ou tout simplement inutilement coûteuses.

Selon Thierry Mandon, la mesure la plus importante serait qu'à partir du 1er janvier 2015, on ne pourra plus légiférer ou prendre des décrets, si ces décisions ont un impact sur la vie des entreprises, sans que cet impact soit chiffré au préalable et validé par un groupe témoin d'entreprises.

Les mesures de simplification sont de 3 types, en voici les principales :

Sécuriser la vie des entreprises par un environnement plus lisible et prévisible
  1. Garantir zéro charge supplémentaires pour toute nouvelle mesure
  2. Faciliter l'accès au droit
  3. Développer les réponses-garanties de l'administration
  4. Appliquer un principe de non-rétroactivité fiscale pour les entreprises
  5. Publier les instructions fiscales à date fixe
  6. Désigner des facilitateurs de projet au niveau local
  7. Simplifier le fonctionnement des commissions administratives locales pour réduire les délais d'instruction
Simplifier concrètement la vie des entreprises
  1. Réduire le nombre de statuts pour les entreprises individuelles
  2. Alléger les autorisations préalables à la création d'entreprise
  3. Créer son entreprise avec un seul document en un seul lieu
  4. Réduire de 7 à 2 le nombre minimum d'actionnaires pour les SA non cotées et adapter en conséquence le nombre minimum d'administrateurs
  5. Appliquer un principe de confiance a priori dans le domaine fiscal en supprimant certaines obligations déclaratives
  6. Faciliter l'accès à la commande publique, en réduisant les informations administratives à fournir à la seule communication du numéro SIRET
  7. Supprimer le double dispositif de perception de la TVA à l'importation dans le cadre du dédouanement de la procédure de domiciliation unique (PDU).
  8. Faciliter les opérations d'aménagement et de construction.
Faciliter l'embauche et la formation
  1. Développer un véritable chèque-emploi pour simplifier les démarches d'embauche des TPE.
  2. Simplifier la fiche de paie.
  3. Harmoniser la définition du jour en matière sociale.

Ces mesures sont souvent pleines de bon sens mais leur importance s'avère très inégale. La lecture du rapport est très instructive et on y découvre l'existence d'obligations farfelues. En revanche, les auteurs ne s'attaquent pas aux effets de seuil d'effectif (10,20,50,300...). C'est regrettable car de très nombreuses entreprises freinent leur développement afin de ne pas franchir le seuil fatidique des 50 salariés. En effet, à partir de ce seuil de nombreuses obligations apparaissent et certains avantages sont supprimés.

De plus, pour de très nombreux chefs d'entreprise, le Comité d'entreprise apparaît comme un contre-pouvoir.

L'idée n'est certainement pas de modifier le seuil de 50 en le passant à 70 comme le suggérait un Ministre.

Dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs, les dirigeants devraient peut-être s'interroger sur l'opportunité d'utiliser l'effectif comme seul critère de fixation de ces seuils !

Pourquoi pas un dispositif multicritères comme c'est le cas pour la nomination d'un Commissaire aux comptes dans certaines structures ?

Marie Bellan, dans un article du journal Les Echos, rapporte les propos d'un conseiller de François Hollande : « Simplifier, c’est compliqué et c’est parfois compliquer. Il y a des raccourcis qui rallongent. »

On peut ainsi regretter qu'au même moment, le gouvernement prend un décret instaurant la base de données économiques et sociales unique, dont la mise en place et la mise à jour régulière constituent une nouvelle obligation pour les PME à partir de 50 salariés.


L'interview de Thierry Mandon sur RMC :




Le dossier de présentation des 50 premières mesures de simplification pour les entreprises :



Article de Solène Davesne dans le magazine l'Usine Nouvelle : lien

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mercredi 9 avril 2014

BASE DE DONNEES ECONOMIQUES ET SOCIALES UNIQUE

BASE DE DONNÉES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES UNIQUE


Décret n° 2013-1305 du 27 décembre 2013

Presque tous les jours, les pouvoirs publics promettent des mesures de simplification de la vie des entreprises. Face à ces promesses et déclarations d'intention, les entreprises sont confrontées à une toute autre réalité.  Le décret du 27 décembre dernier en est l'illustration.

Dès le 14 juin 2014, pour les entreprises de plus de 300 salariés, mais pour toutes les entreprises d'au moins 50 salariés à compter du 15 juin 2015, le texte instaure deux mesures :
  1. Consultation du comité d'entreprise sur les orientations stratégiques de l'entreprise et leurs conséquences sur l'activité, l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences, l'organisation du travail, le recours à des sous-traitants, à l'intérim, aux contrats temporaires et aux stages.
  2. Création et mise à disposition des représentants du personnel, d'une base de données centralisant toutes les informations utiles et celles transmises de manière récurrente au comité d'entreprise.
Le but est d'améliorer l'information des salariés et renforcer le dialogue social dans l'entreprise et le groupe.

Le contenu de la Base de données économiques et sociales unique et son organisation sont précisés par ce décret.

Dans l'état actuel du texte, les obligations des entreprises de 50 à 300 salariés ne sont pas vraiment différentes de celles des grandes entreprises. La charge de travail pour l'entreprise est considérable, surtout pour une PME de 50 salariés.

Les informations sont celles de l'année en cours et des deux années précédentes, puis les perspectives chiffrées des 3 prochaines années.




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