vendredi 28 février 2014

PAS ASSEZ DE MARGE POUR L'EMPLOI



L'article de Pierre-Henri de MENTHON dans le 377ème numéro du magazine Challenges est consacré au sondage réalisé par Opinionway et la Banque Palatine pour I Télé et Challenges.

Étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 308 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, ...) dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500 millions d’euros / La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement en termes de secteurs d’activité et de chiffre d’affaires / L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI du 30 janvier au 7 février 2014.

Ce sondage aborde les thèmes suivants :
  • baisse des charges
  • confiance
  • activité
  • emploi
Pour 80 % des dirigeants de PME, la baisse des charges est désormais une priorité pour la France. 47 % des dirigeants pensent que cela permettrait de créer de l'emploi dans son entreprise, c'est presque autant que ceux qui pensent investir 52 %. Embaucher du personnel, c'est aussi investir dans l'humain !




Cependant, la confiance n'est toujours pas au rendez-vous.Ils ne sont que 20 % à avoir confiance dans l'économie française, mais ce n'est que le reflet de la défiance générale vis à vis des dirigeants nationaux. Les autres pays de la zone euro ne font guère mieux. C'est assez inquiétant car au même moment la confiance dans l'économie mondiale progresse à 61 %.

Croissance des PIB en 2013 :

Allemagne               + 0,4 %
France                   + 0,3 %
Italie                       + 0,1 %
Espagne                  - 1,2 %
Pologne                  + 1,6 %
Grande Bretagne     + 1,9 %
USA                       + 1,9 %
Japon                      +1,6 %
Chine                      + 7,7 %
Inde                        + 4,6 %
Brésil                      + 2,3 %
Russie                     + 1,4 %

La baisse des charges (cotisations familiales) prévue dans le pacte de responsabilité annoncé par le Président de la république, est perçue comme un dispositif différent des dispositifs existants pour 53 % des dirigeants. La grande différence par rapport aux autres dispositifs est que le projet supprime une cotisation et impacte donc tous les salariés. Les nombreux allègements, y compris le CICE, accordaient des réductions de charges pour les bas salaires.

Ces allègements de charges présentent plusieurs gros défauts :
- de nombreuses personnes y voient un cadeau aux entreprises,
- ils créent une pression à la baisse des salaires,
- ils ne s'appliquent pas aux salaires des personnels les plus qualifiés, or ce sont ces emplois qu'il faut développer.

Visiblement, rien n'est encore joué car le Premier Ministre a évoqué dernièrement... un allègement sur les bas salaires contrairement aux attentes des syndicats d'employeurs : 

A voir, la réaction du patron du MEDEF dans le journal Libération  goo.gl/9DacZi

Au niveau de leur activité, les dirigeants des PME-ETI sont relativement confiants et seuls 16 % s'attendent à une baisse de l'activité de leur entreprise. Ils ne sont cependant qu'une minorité (39 %) à envisager une augmentation du chiffre d'affaires.

Enfin, concernant l'emploi, la stabilité semble être la règle : peu de diminution d'effectif, peu d'augmentation.






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vendredi 14 février 2014

LES OUTILS DU CREDIT MANAGER

LES OUTILS DU CRÉDIT MANAGER





Pas de Crédit Manager dans les PME
 
La plupart des entreprises ne possèdent pas de Credit Manager, le spécialiste de la gestion du risque client et du recouvrement. Une telle embauche ne se justifie que lorsqu’une certaine taille est atteinte, ce qui n’est pas le cas de 99% d’entre elles. Cette fonction est donc rare, peu présente dans l’entreprise. 

Pourtant, elle est essentielle partout. En effet, s’assurer que ses clients paient et paient vite doit être une préoccupation majeure des PME / PMI / TPE. Un grand nombre d’entre elles voient leur développement, voire leur survie remis en question à cause de tensions de trésorerie. Plus de 15 000 d’entre elles entament une procédure collective chaque année à cause de retards de paiement et d’impayés.

Un besoin d'outils pour gérer le risque-client
 
Etrepaye.fr apporte aux entreprises les compétences et les outils du Credit Manager. Pour optimiser ses processus internes (qualité, facturation, logistique…etc) et ses négociations clients avant et après la signature du contrat avec un but ultime : se faire payer à la date d’échéance de ses factures.

Le site propose de nombreux tutoriels traitant de l’ensemble des aspects de la gestion du crédit client, plus de 140 outils utilisables avec Excel et Word et une application web en plein développement.

jeudi 6 février 2014

ALLEGEMENT DES OBLIGATIONS COMPTABLES DES ENTREPRISES

ALLÈGEMENT DES OBLIGATIONS COMPTABLES DES ENTREPRISES



Jean-Marc Ayrault, le Premier Ministre avait annoncé le 18 avril 2013, dans une interview au journal Les Echos, le projet du gouvernement de suspendre l'obligation de publication des comptes sociaux pour les PME de moins de 50 salariés.

L'ordonnance 2014-86, publiée le 1er février dernier au journal officiel, allège les obligations comptables des micro-entreprises et des petites entreprises et reprend en partie le projet d'arrêt de la publication des comptes.

Les entreprises restent dans l'obligation de déposer leurs comptes !

En fait, le gouvernement s'est certainement heurté aux besoins de sa propre administration, comme le souligne l'article 5. L'INSEE ou la Banque de France utilisent largement les informations déposées par les entreprises, de plus, les micro-entreprises représentent l'immense majorité des entreprises françaises.

Notons également, que l'aspect "mesure d'économie" que certains estimaient à plus de 100 millions d'euros semble n'être qu'un leurre car si l'on excepte la publication des comptes, les Greffes devront effectuer le même travail de mise en forme de l'information financière pour qu'elle puisse être utilisée par les administrations !
  • Est-ce que le prix du dépôt des comptes auprès du Greffe va baisser ?
  • Est-ce que les honoraires de l'Expert-comptable chargé d'établir ces comptes vont diminuer ? 
L'argument selon lequel la "confidentialité est destinée à encourager les entreprises à déposer leurs comptes en leur assurant qu'ils ne seront pas connus de leurs concurrents" semble assez déroutant. A qui peut donc servir une information invisible (les entreprises n'étant pas dispensées de déposer leurs comptes annuels aux services des impôts) ?


L'ordonnance 2014-86 distingue 3 tailles d'entreprises.


Cette distinction s'effectuera en fonction du dépassement ou non de deux seuils sur les trois ci-dessous :
  • Total du bilan,
  • Montant du Chiffre d'affaires,
  • Nombre moyen des effectifs au cours de l'exercice comptable. 
Ces seuils n'ont pas encore été publiés, les informations ci-dessous sont fournies par le journal Les Echos.

Les micro-entreprises (total du bilan inférieur à 350 000 euros, CA 700 000 euros, Effectif 10 salariés) :
  • Elles sont dispensées d'établir une annexe comptable.
  • Les comptes annuels peuvent adopter une présentation simplifiée.
  • Lors du dépôt des comptes au Greffe du Tribunal de commerce, l'entreprise pourra demander la non-publication des comptes.
Les petites entreprises (total du bilan inférieur à 4 00 000 euros, CA 8 000 000 euros, Effectif 50 salariés) :
  • Les comptes annuels peuvent adopter une présentation simplifiée.
Ces mesures s'appliquent aux comptes relatifs aux exercices clos à compter du 31 décembre 2013 et déposés à compter du 1er avril 2014.


La non-publication des comptes des entreprises : quel impact ?


  • Les professionnels du renseignement commercial et financier et les assureurs-crédit.

Jusqu'à présent, les informations publiées aux Greffes des Tribunaux de Commerce représentaient la plus grande partie de l'information accessible par ces organismes et les bases de données telles que www.societe.com ou www.bilansgratuits.fr. Dans l'état actuel des textes ils n'y auront plus accès. Certains organismes disposent d'informations complémentaires, mais pour une TPE de moins de 10 salariés, cela reste très léger. Bien sûr, il est toujours possible de demander une enquête de solvabilité, mais cela a un coût. Les sociétés d'assurance crédit disposent de davantage d'informations car leurs assurés doivent déclarer les incidents de paiement rencontrés.

  • L'entreprise qui arrête de publier ses comptes.
Si l'entreprise souhaite bénéficier d'une couverture par un assureur-crédit, elle devra lui adresser son bilan. De plus, une grande majorité d'entreprises n'ayant pas de contrat d'assurance crédit, il faudra également envoyer le bilan à de très nombreux fournisseurs, qui n'apprécieront pas toujours de devoir analyser eux-mêmes les comptes du client. L'entreprise, qui décidera de ne pas publier ses comptes, risque de devoir payer certains fournisseurs à la commande.





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mardi 4 février 2014

MEDIATEUR DU CREDIT

Médiateur du Crédit aux entreprises





Dans notre article du 24 juin 2013, consacré au Médiateur du Crédit, nous rappelions le bilan très positif du dispositif de Médiation du crédit depuis sa mise en place en 2008.

Le 6 janvier 2014, la Médiation du crédit a réédité son guide de financement - "Chefs d'entreprise ! facilitez vos relations avec vos banques".

Bonne lecture.





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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, accompagne et forme les dirigeants et le personnel des petites entreprises en crédit management et en gestion afin de réduire le risque-client, diminuer les impayés, améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.



lundi 3 février 2014

CONSEIL DE LA SIMPLIFICATION POUR LES ENTREPRISES


CONSEIL DE LA SIMPLIFICATION POUR LES ENTREPRISES




Le 8 janvier dernier, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a signé le décret 2014-11, créant le Conseil de la simplification pour les entreprises, placé sous l'autorité du Premier Ministre pour une durée de 3 ans.

Ce Conseil est co-présidé par Thierry Mandon (Membre du Parti socialiste, Député de la neuvième circonscription de l'Essonne) et Guillaume Poitrinal (Chef d'entreprise, ancien président du directoire d’Unibail-Rodamco).

Il est chargé de proposer au Gouvernement les orientations stratégiques de la politique de simplification à l'égard des entreprises, et notamment :
  • d'assurer le dialogue avec le monde économique et de contribuer à la participation des entreprises à la conception et à la mise en œuvre des mesures de simplification ;
  • de proposer au Gouvernement des axes prioritaires de simplification et de le conseiller sur toute solution innovante ou mesure nouvelle de nature législative, réglementaire ou administrative qui lui paraîtrait devoir être retenue ;
  • de suivre les réalisations du programme de simplification pour les entreprises et l'évaluation de ses résultats ;
  • de contribuer à faire connaître les résultats obtenus auprès des entreprises, des organisations professionnelles et du grand public.
Pour l'accomplissement de ses missions, il est informé des actions de simplification que conduisent les
administrations et peut solliciter leur concours. Il adresse chaque année au Gouvernement un bilan de l'avancement et des résultats du programme de simplification pour les entreprises.

Ce Conseil est composé de différents collèges : élus, entreprises, administrations, experts.

Les membres ont été nommés par arrêté du Premier ministre en date du 20 janvier 2014.

Collège élus :

Marie-Marguerite Dufay - Présidente PS du conseil régional de Franche-Comté.

Jean-Pierre Caffet - Sénateur PS de Paris, Économiste, fonctionnaire de l'INSEE.
 
Alain Lambert - Président UMP du conseil général de l'Orne, ancien Ministre chargé du Budget et de la Réforme budgétaire.

Collège entreprises :

Emmanuel Chain - Producteur et journaliste français.

Yseulys Costes - PDG de la société 1000mercis et membre du Conseil des entrepreneurs.

Béatrice Crozon - Membre de la Fédération Française du Bâtiment.


Françoise Holder - Administrateur du groupe Holder, fondatrice de Force Femmes.

Collège administration :

Jean-Pierre Duport - Préfet honoraire, ancien élève de l'ENA.

Pascale Romenteau -Responsable adjointe de l' Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

Thierry Wahl  - Inspecteur général des finances.

Collège experts :

Elisabeth Grosdhomme Lulin - Présidente du conseil d'administration de l'ENSCI, et administrateur de Société Générale, Safran et Bongrain.

Bruno Mounier - Avocat.

Alain Olive -Syndicaliste français, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes.





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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, accompagne et forme les dirigeants et le personnel des petites entreprises en crédit management et en gestion afin de réduire le risque-client, diminuer les impayés, améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


dimanche 2 février 2014

PERSPECTIVES 2014 DE L'ECONOMIE BRETONNE

PERSPECTIVES 2014 DE L’ÉCONOMIE BRETONNE


La Chambre de Commerce et d'Industrie de Bretagne a produit début janvier 2014, sa dernière enquête sur les perspectives de l'économie de la région, vue par les 2 764 chefs d'entreprises qui y ont répondu .

Comme dans la précédente enquête de juin 2013, les chefs d'entreprises interrogés ne perçoivent pas de signe de redressement de l’économie, tout au mieux une décélération de la décroissance.

Les perspectives restent incertaines, quels que soient le secteur d’activité et la taille des entreprises. Ils n'anticipent pas ou peu de croissance pour le premier semestre 2014, et par conséquent les embauches et les investissements sont à l'arrêt.

Ils ne sont que 16 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d'affaires pour les 6 prochains mois, et seulement 12 % à s'attendre à une reprise des investissements.

Enfin, plus des deux tiers des chefs d'entreprises envisagent une stabilité des effectifs.




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OuestGEST, Conseil en gestion de PME, accompagne et forme les dirigeants et le personnel des petites entreprises en crédit management et en gestion : réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.