lundi 30 novembre 2015

LISTE DE MAUVAIS PAYEURS - NOVEMBRE 2015

LISTE DE MAUVAIS PAYEURS - NOVEMBRE 2015



Bercy publie une première liste de mauvais payeurs.


Le Ministère de l’Économie et des Finances a donc décidé de rendre publique une première liste de 5 entreprises, dont le comportement a été jugé inacceptable :

Octobre 2015

3 amendes de 375 000 euros ont été infligées aux sociétés : SFR, NUMERICABLE et AIRBUS HELICOPTERES.

1 amende de 100 000 euros pour la société PAUL PREDAULT.

Novembre 2015

1 amende de 87 900 euros a été infligée à la société COMASUD.


Peut-on considérer que la chasse aux mauvais payeurs est ouverte

Notre article dans le Journal du Net.(lien)



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Quelle est l'efficacité de la publication de ces listes par Bercy ?


Ce mur de la honte à la française est extrêmement dissuasif car l'impact sur la notoriété de ces sociétés est immédiat. Cependant, la liste n'est que symbolique lorsque l'on sait que seul un tiers des entreprises françaises respectent les délais de paiement.

Les 2 500 contrôles annuels de la DGCCRF peuvent dissuader bien des entreprises, mais la France compte 3 millions d'entreprises. Les contrôles seront donc ciblés sur les ETI et les grandes entreprises.

D'autre part, l'action des pouvoirs publics se limite aux contrôles a posteriori. Les amendes et la publicité sur le site du Ministère de l'Economie et des Finances ne s'appliqueront aux cas extrêmes.

Si votre client est une PME, TPE (ou un particulier), son risque d'être sanctionné est quasi inexistant.

La constitution des listes noires des mauvais payeurs est très encadrées par la CNIL et les contrevenants s'exposent à des sanctions pénales : amende et peine de prison !

Que faire ? Adhérez au FNIP - Fichier National des Incidents de Paiement.

Le FNIP apporte de nombreux services à ses adhérents, dans le strict respect de la loi.


Pour réduire les délais de paiement, pensez au FNIP :

Tel 06 26 46 63 94chardy@ouestgest.com



mercredi 25 novembre 2015

ENQUETE SUR LES RESEAUX PROFESSIONNELS

ENQUÊTE  SUR LES RÉSEAUX PROFESSIONNELS



Que pensent les membres des clubs et réseaux de la CCI de Rennes, de ces réseaux ?

Le Journal des entreprises a réalisé une enquête sur les Clubs et Réseaux, auprès d'une centaine de membres,en partenariat avec la CCI Rennes. Leurs attentes et usages ont été analysés.

Principales caractéristiques relevées
:
  • Les Clubs et Réseaux sont attractifs, et les membres sont assez fidèles aux réseaux.
  • L'assiduité et la fréquentation sont remarquables.
  • L'investissement dans le réseau repose sur l'amitié entre les membres et la convivialité.
  • Le développement d'un Business n'est pas la priorité, les membres recherchant surtout les échanges d'expériences. C'est aussi une manière de rompre la solitude du dirigeant.
  • Les membres relèvent de nombreux bénéfices, notamment en terme de notoriété, d'amélioration de leur posture de dirigeant et de compréhension de l'économie du territoire.

Article sur le site Themavision : lien  et dans le Journal des Entreprises : lien



Forum des réseaux

Mardi 1er décembre, l'ESC Rennes et la CCI de Rennes, organisent la 6ème édition Forum des réseaux d'entreprises à partir de 17h30 dans les locaux de l'ESC RENNES.

Venez nombreux y découvrir la soixantaine de réseaux et clubs d'entreprises, participer aux ateliers pratiques et échanger avec des membres dans l'espace conseil.

OuestGEST sera présent, alors venez nous rencontrer au stand du Club SME Services et Métiers de l'Externalisation.

Contact : Anne Claude-Millet - CCI Rennes - 02 99 33 66 66

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OuestGEST, Consultant Formateur en Crédit Management et Prévention des impayés, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.


mardi 24 novembre 2015

LE MARCHE DE L’ASSURANCE-CRÉDIT EN 2014 - ETUDE AU GROUP

LE MARCHE DE L’ASSURANCE-CRÉDIT EN 2014



A.U GROUP ASSURANCE UNIVERSELLE

A.U GROUP vient de publier son enquête annuelle sur le marché de l'assurance-crédit. L'ensemble de ces informations ont été fournies par les compagnies d'assurance.L'étude d'A.U GROUP  est disponible sur le site du courtier : www.au-group.fr

A.U GROUP a été créé en 1929. Le groupe est implanté dans une trentaine de pays. A.U GROUP conseille et accompagne ses clients dans la garantie, le financement, la gestion du crédit-clients.

Le courtier garantit 200 milliards d'euros de transactions commerciales en France.

Il accompagne ses clients dans la structuration, la négociation et la mise en place de solutions de :
  1. Garantie du crédit clients : transfert du risque au marché de l'assurance.
  2. Financement du crédit clients : cession des créances commerciales.
  3. Gestion du crédit clients : optimisation des outils de crédit management.
Les acteurs de ce marché ne varient pas.

N° 1 Mondial      EULER HERMES     http://www.eulerhermes.fr/Pages/default.aspx
N° 2                     ATRADIUS                http://www.atradius.fr/
N° 3                     COFACE                     http://www.coface.fr/





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jeudi 12 novembre 2015

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME



Le 26ème Baromètre est réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME, auprès de 401 dirigeants d'entreprises de 10 à 500 salariés, du 7 au 15 septembre 2015.

Le lecteur du baromètre doit prendre du recul, car le nombre de dirigeants interrogés n'est pas suffisamment élevés pour toujours tirer des résultats parfaitement fiables. La marge d'erreur reste relativement importante. Il est plus prudent d'observer les tendances, que les chiffres bruts. 

L'amélioration du climat des affaires semble toujours indécise :

83 % se disent inquiets pour l'économie française (+) contre 84 % en mai.

43 % se disent inquiets pour leur activité. (-) contre 44 % en mai.


Dans notre article concernant le précédent baromètre publié par la CGPME et KPMG, nous avions souligné l'inquiétude des dirigeants du BTP. Cette inquiétude augmente encore pour atteindre 64 % de dirigeants du BTP inquiets pour leur propre activité.

Les principales difficultés financières rencontrées :

51 % sont confrontés à une baisse du chiffre d'affaires (-)
45 % rencontrent des difficultés sur les coûts et le prix des matières premières (++)

26 % ont des problèmes de trésorerie ou de financement (--)

  5 % ont des difficultés avec l'assurance-crédit (+)

Ce sont là encore les entreprises du BTP qui connaissent les plus fortes difficultés de trésorerie ou de financement.

L'accès au crédit :

43 % pensent que la situation économique actuelle a un impact négatif sur leur accès au crédit (++)...
--- mais 47 % pensent qu'elle n'a aucun impact (-).

Les besoins de financement :

71 % ont des besoins de financement (++)

A noter que 47 % des dirigeants du BTP disent avoir des besoins de financement d'exploitation. D'autre part jamais, depuis la création du baromètre, les besoins de financement des investissements n'avaient été aussi importants (47 %), peut-on y voir un signe de reprise économique ?

Si oui, pour le financement de quels investissements ? 

61 % pour des investissements de remplacement ou d'entretien (--)
39 % pour des investissements d'équipement (+) 
26 % pour des acquisitions de développement (++) : en très forte augmentation, mais ils avaient beaucoup reculé le trimestre précédent.
25 % pour des investissements d'innovation (+)

Les demandes de financement auprès de la banque :

32 % restreignent leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès de leur banque (+)

Les conditions de financement par les banques :

72 % des chefs d'entreprises ont constaté un durcissement des conditions de financement (-) dont :

45 % hausse des frais ou diminution du financement accordé (++)
38 % demande de garanties supplémentaires (+)
27 % financement subordonné à un cofinancement (=)
28 % réduction des crédits et facilités de caisse (--)
23 % délais d'attentes importants (+)

Contrairement à l'étude précédente, les frais augmentent mais les crédits de trésorerie s'améliorent !

L'évolution des relations avec la banque :

44 % pensent examiner les offres concurrentes (-)

39 % pensent examiner les lignes de crédit (+)

Questions d'actualité :


Le recours à une levée de fonds par l’intermédiaire du financement participatif ou du crowdfunding :

94 % des chefs d'entreprise interrogés déclarent ne jamais y avoir eu recours.


La place de l’environnement dans les projets d’investissements de l’entreprise :


66 % pensent qu'elle est secondaire.

Le souhait de modifier les règles constitutionnelles pour mieux garantir l’adoption de mesures particulières aux PME :

86 % estiment qu'il faudrait modifier les règles constitutionnelles pour permettre que des mesures particulières aux PME puissent être prises.

Synthèse de l'étude :

Les dirigeants sont plus optimistes qu'à la rentrée 2014, mais ceux du secteurs du BTP sont très pessimistes. La modification des conditions du prêt à taux zéro PTZ, intervenue depuis la sortie du baromètre, suffira-t-elle à leur redonner espoir ?

Une PME sur deux (51 %) constate une baisse de son chiffre d'affaires.

Depuis 3 ans, une majorité de PME font face à une diminution de leur chiffre d'affaires. Les entreprises de plus de 20 salariés sont particulièrement touchées par cette diminution, qui atteint 56% des entreprises de 20 à 49 salariés.

La trésorerie des entreprises confirme son amélioration : 26 % des PME rencontrent des problèmes de trésorerie, contre 30 % en mai et 34 % en mars.



Consulter l'intégralité du 26ème Baromètre de la CGPME et de KPMG :

- site CGPME : lien dossier
- site KPMG : lien pdf


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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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mardi 10 novembre 2015

LES PREOCCUPATIONS DES CHEFS D'ENTREPRISE

LES PRÉOCCUPATIONS DES CHEFS D'ENTREPRISE

Crédit photo © Martinan - Fotolia.com


Le deuxième Baromètre AXA sur les préoccupations des chefs d'entreprise vient de paraître. Il s'agit d'une étude annuelle, réalisée auprès d'un échantillon de 500 chefs d'entreprise représentatifs. L'enquête téléphonique a été menée par IPSOS du 11 mai au 16 juin 2015, auprès de dirigeants d'entreprise de 10 à 500 salariés.

POINT POSITIF : La régularité de cette enquête permet de mettre en évidence des tendances.

POINT NÉGATIF : L'échantillon ne prend pas en compte les entreprises de moins de 10 salariés et occulte ainsi de l'enquête 90 % des entreprises. Or ces entreprises de moins de 10 salariés, les TPE, représentent le seul véritable gisement potentiel d'emploi en France.

Leur entreprise : plutôt positif.
  • Plus de la moitié des chefs d'entreprise déclarent que leur entreprise se porte bien ou très bien, ils sont même un tiers à estimer que leur entreprise va connaître une vraie croissance ou aller mieux.
L'image des patrons de PME : un manque évident de reconnaissance.
  • Presque tous les patrons de PME pensent qu'ils devraient être davantage valorisés dans la société et plus des deux tiers considèrent qu'ils sont souvent perçus à tort comme bien payés.
  • Pour une large majorité d'entre eux, le chef d'entreprise de PME a perdu l'image valorisante qu'il avait dans la société.
Les principales difficultés : fiscalité, réglementation, incertitude.
  • Le poids de la fiscalité (au sens large fiscalité et charges sociales), sa complexité et son incertitude posent de réels problèmes aux chefs d'entreprise. Entre les déclarations tonitruantes de certains députés qui voudraient remettre en question certaines mesures en faveur des entreprises (lien), et le récent report de l'entrée en application de l'allègement des cotisations sur les salaires (déclaration de Michel Sapin), on comprend que les chefs d'entreprise soient prudents.
  • La complexité de la réglementation et son manque de visibilité constituent la deuxième source de difficultés.
  • Enfin pour 80 % des dirigeants, le manque de visibilité sur la situation économique pose un véritable problème.Comment investir ou recruter, lorsque l'entreprise n'a aucune visibilité sur son carnet de commande ?
Emploi :
  • Plus de deux tiers des chefs d'entreprise ont pour objectif de recruter dans les trois prochaines années, mais pour recruter l'entreprise doit en avoir besoin.
Les préoccupations : le risque client au sens large constitue le principal risque identifié par les patrons de PME.
  • Les risques de perte de marché en raison de l'arrivée de nouveaux acteurs très concurrentiels, ou pour cause d'une baisse des prix, préoccupent les 3/4 des dirigeants interrogés. En revanche, IPSOS n'a pas interrogé les chefs d'entreprise sur la santé de leurs clients et les risques induits sur l'évolution de leur CA. L'enquête réalisée par les Experts-Comptables est édifiante.
 L'Ordre des Experts-Comptables a publié en juillet dernier son baromètre sur l'activité des TPME. La situation des entreprises de moins de 9 salariés est mauvaise, très mauvaise. Baromètre des Experts-Comptables : lien

  • Impayés : 66 % des dirigeants sont préoccupés par les risques liés aux factures impayées.
  • Trésorerie : L'enquête fait état d'une amélioration de la trésorerie des PME, mais 65 %  restent inquiets par leur trésorerie ( ou son absence). Un tiers des TPME n'ont pas de trésorerie.
L'allongement des retards de paiement et la forte augmentation du nombre d'entreprises payant leur fournisseurs avec plus de 30 jours de retard ont tout pour inquiéter les dirigeants des PME. Le recours à l'assurance-crédit est peu développé et beaucoup de clients ne seraient pas couverts. L'organisation du recouvrement de créances demeure perfectible dans la plupart des entreprises.

La place accordée à internet est en forte augmentation dans ces entreprises. 

Près de 60 % des patrons de PME sont connectés à des réseaux sociaux : Sur ce point, s'ils sont de plus en plus nombreux à être connectés, l'enquête d'IPSOS reste très généraliste. De quels réseaux s'agit-il ? Pour quel usage ?

En dehors de certains professionnels libéraux, les réseaux sociaux professionnels sont peu utilisés par les dirigeants, et quand ils le sont, c'est à minima : un compte gratuit, pas de photo, pas d'adresse, pas de téléphone...

Le baromètre AXA révèle que 44 % des dirigeants de PME sont concernés par les évolutions liées à l'importance croissante du digital, et qu'ils sont 36 % à faire du développement de l'offre en ligne et du digital, un de leurs principaux objectifs pour l'avenir.

--> Donc près des deux tiers des chefs d'entreprise de PME ne le sont pas ! 

Rappelons que les chefs d'entreprise interrogés dirigent des PME de 10 à 500 salariés. Quels seraient les pourcentages si l'on avait interrogé les dirigeants de TPE de moins de 10 salariés ?

En mai 2014, Gilles Fontaine, Rédacteur en chef délégué du magazine Challenges sonnait la sonnette d'alarme, dans un article intitulé "Pourquoi les français sont nuls sur internet ?". L'immense majorité des entreprises françaises n'ont pas de site internet. Une grande majorité de dirigeants utilisent "encore" des adresses e-mail fournies par leur fournisseur d'accès ou des adresses gratuites. Les extensions @wanadoo.fr @orange.fr @free.fr @yahoo.fr @gmail.com n'ont rien de professionnelles. La France ne compterait que 7 millions de noms de domaine enregistrés contre 25 millions en Allemagne. Pour le nombre de sites internet, c'est pire : 2,5 millions contre 15 millions outre Rhin.

De plus beaucoup de ces sites sont statiques, voire morts : pas d'information à jour, aucune actualité, des annonces pour des événements passés. Enfin, les sites sont souvent très mal référencés, donc invisibles sur le web.

Pour les dirigeants interrogés, les risques liés au numérique sont surtout ceux relatifs à l'image et à la réputation de l'entreprise sur internet et les réseaux sociaux. Un entreprise sur deux ne perçoit pas de cyber risque. L'enquête IPSOS-NAVISTA nous révèle l'ampleur de l'insécurité informatique des PME française.





Enfin, le réchauffement climatique et la COP 21 ne concernent que 56 % des chefs d'entreprise. Plus des deux tiers des chefs d'entreprise déclarent avoir pris des mesures liées aux déchets ou aux produits utilisés.





lundi 9 novembre 2015

LES RETARDS DE PAIEMENT, PRINCIPAL FREIN A LA CROISSANCE DE L'ECONOMIE FRANCAISE, NE SONT PAS UNE FATALITE

LES RETARDS DE PAIEMENT, PRINCIPAL FREIN A LA CROISSANCE DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE, NE SONT PAS UNE FATALITÉ


Sur le front des retards de paiement

Rarement aussi peu n’a été fait pour combattre un fléau pourtant responsable d’une défaillance d’entreprise sur quatre  et des difficultés financières de beaucoup d’autres.

Les dirigeants d’entreprises, qui sont les premiers à s’en plaindre, sont particulièrement timides dès lors qu’il s’agit de mettre en œuvre de véritables plans d’actions pour les réduire.

Deux des principales raisons sont le manque d’outils spécialisés et un défaut de la culture commerciale française qui persiste à laisser croire qu’être exigeant avec ses clients concernant le règlement des factures est anti-commercial.

L’activité du recouvrement de créances est trop souvent associée aux actions en justice, très minoritaires, et aux méthodes douteuses de certaines agences de recouvrement.

Les initiatives sont donc législatives : Loi de Modernisation de l’Economie sur les délais de paiement de 2008, loi de 2012 sur l’indemnité forfaitaire de frais de recouvrement, loi de 2013 sur les délais de paiement dans les marchés publics, loi Hamon projetant de confier la responsabilité aux commissaires aux comptes de dénoncer les mauvais payeurs… . Sans être nuls, les résultats de ces dispositions légales sont bien faibles au regard de l’enjeu.

Les retards de paiement sont toujours aussi importants et pèsent sur la trésorerie des entreprises. En 2015, deux entreprises sur trois paient leurs fournisseurs avec du retard, 9 grandes entreprises sur 10.

Pourquoi cette situation ? Parce que l’état et ses organismes de contrôle (DGCCRF) n’ont ni les moyens ni pour rôle de s’immiscer dans chaque relation professionnelle inter-entreprise.
  
La solution à cette situation est ailleurs et concerne les deux principaux protagonistes, le vendeur et l’acheteur : il est nécessaire d’organiser et de professionnaliser la  relation financière entre ces acteurs, et cela doit se faire en premier lieu à l’initiative du vendeur.

Votre entreprise subit des retards de paiement ? C’est à vous d’agir

La prévention du risque d’impayé et le recouvrement de créances ne sont pas des activités de seconde importance faites « quand on a le temps »  mais sont encadrés par un véritable processus de la relation financière avec ses clients.

Evaluation de la solvabilité des clients => sécurisation du risque => contractualisation => recouvrement amiable => gestion des litiges => recouvrement contentieux sont les principales étapes du processus calqué sur le cycle de vente.

Pour faire cela, les entreprises ont besoin d’outils dédiés. Or, la plupart et notamment les PME – PMI – TPE utilisent des tableurs qui ne permettent pas de professionnaliser ce processus et d’atteindre le niveau de performance attendu.

Utilisez un logiciel adapté

MY DSO MANAGER a été créé pour apporter aux entreprises une solution performante de gestion de la relation financière client. Le logiciel web inclut des fonctionnalités telles que la relance interactive ou le module de gestion des litiges permettant d’optimiser le recouvrement des créances de son entreprise.

Il contribue à améliorer le DSO (nombre de jours de chiffre d’affaires facturé non encore payé), principale composante du Besoin en Fonds de Roulement. Il permet d’accroître sa crédibilité auprès de ses clients grâce à une gestion fluide et rigoureuse des créances et des litiges.







Ce type d’outil auparavant réservé aux grandes entreprises et ETI qui avaient les moyens humains et financiers de les mettre en œuvre est désormais accessible à toutes les entreprises jusqu’à la TPE grâce à une tarification adaptée.

Le logiciel en ligne est facile d’utilisation : quelques minutes suffisent pour importer ses données et effectuer ses premières relances.



Contact

Christian Hardy - OuestGEST - Partenaire de MY DSO MANAGER
Tél : 06 26 46 63 94     E-mail : chardy@ouestgest.com     Formulaire de contact : lien

vendredi 6 novembre 2015

WEBINAIRE GRATUIT : LES SECRETS D'UN RECOUVREMENT DE CREANCES EFFICACE

JEUDI 19 NOVEMBRE 2015 - WEBINAIRE GRATUIT  : 
LES SECRETS D'UN RECOUVREMENT DE CRÉANCES EFFICACE

http://blog.ouestgest.com/p/inscription-au-webinaire.html


Les retards de paiement atteignent des niveaux record, comme le confirme la dernière enquête d'Altares.

13,6 jours : c'est le nombre moyen de jours de retard des entreprises dans le paiement des factures.

8 % : c'est le pourcentage des entreprises qui décalent le paiement de leurs factures de plus d'un mois.


Les pouvoirs publics s'inquiètent de ce phénomène. 

En 2015, la DGCCRF a prévu 2 500 contrôles dans les entreprises... mais on compte plus de 3 millions d'entreprises en France.

Certes les grandes entreprises seront davantage contrôlées mais cela résoudra-t-il vos difficultés de recouvrement ?

Vos clients sont de grandes entreprises. Engageriez-vous un bras de fer avec elles ?

Si vos clients sont des particuliers, des collectivités ou des petites entreprises, les contrôles de la DGCCRF n'auront aucun impact sur les retards que vous subissez.

Un tiers des TPE n'ont pas de trésorerie !


Pourquoi ce webinaire consacré à la gestion du poste client ?

Il n'existe pas de formule miracle mais des outils et de bonnes pratiques pour améliorer la gestion du poste client et le recouvrement de vos créances.

C'est ce que vous découvrirez dans cette série de webinaires organisées par OuestGEST.

La durée du webinaire est courte (environ 20 minutes), car le temps disponible est rare en entreprise.

Alors, que vous soyez chef d'entreprise, directeur (directrice) administratif et financier, comptable, chargé(e) de recouvrement ou commercial(e), inscrivez-vous et participez.


www.ouestgest.com


mercredi 4 novembre 2015

LES IMPAYES DU BATIMENT

LES IMPAYÉS  DU BÂTIMENT

Crédit photo @OuestGEST - Christian Hardy


Vendredi dernier, Sébastien CHABAS signait dans la revue Batiactu un article titré "Les artisans du bâtiment broient du noir" (lien). Dans cet article, le journaliste soulignait le "climat d'activité des TPE bien dégradé".

L'UPA, réseau d'entreprises de proximité, représentant 1,3 millions d'entreprises, vient de publier sa dernière enquête de conjoncture pour le 3ème trimestre 2015. Si tous les secteurs sont touchés, celui du bâtiment et des travaux publics reste très impacté et la sortie de crise n'apparaît toujours pas !

"Plus l'entreprise est petite, plus elle concentre les difficultés" or l'immense majorité des entreprises sont des TPE. La France comptait 3 416 182 TPE (hors agriculture) qui employaient (en plus de l'entrepreneur non-salarié et de son éventuel conjoint non-salarié) 2,815 millions de salariés, selon l'INSEE (2012).

Côté accès au crédit, les TPE accèdent assez largement aux crédits d'investissement "immobilier" mais pour les crédits de trésorerie c'est une autre affaire. Les crédits sont souvent demandés trop tard et ne sont acceptés que dans 59 % des cas (BDF).



Les publications de l'INSEE vont dans le même sens.

Selon le dernière enquête trimestrielle de conjoncture dans l'artisanat du bâtiment de l'INSEE (octobre 2015) le climat conjoncturel reste dégradé. Le moral des professionnels n'est pas bon.


L'activité de nombreuses entreprises du secteur du bâtiment avait été soutenue par les travaux de rénovation énergétique, et beaucoup de chefs d'entreprise avaient effectué les démarches pour obtenir la Certification RGE. Désormais, les travaux de rénovation énergétique marquent le pas. L'augmentation du nombre de professionnels reconnus RGE a entraîné un accroissement de l'offre et une diminution des prix, alors que dans le même temps la demande montrait ses limites.

L'effet "Duflot" a brisé durablement la dynamique des investissements dans l'immobilier locatif.

La baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales entraîne une diminution de leurs investissements, qui ne fait que commencer, car la mesure budgétaire s'étale de 2015 à 2017. Lire l'article de Marie Théobald dans le Figaro (lien)


Que reste-il ? La construction de maisons individuelles. Malgré des taux d'intérêts très attractifs, les particuliers n'ont toujours pas repris le chemin de la construction de logements. On construit 50 % de maisons individuelles en moins qu'il y a 10 ans.



Les défaillances d'entreprises du secteur de la construction

Le nombre des dépôts de bilan du 3ème trimestre 2015 diminue notablement. 2 968 entreprises ont fait l'objet d'une procédure collective de RJ/LJ contre 3 232 l'année précédente (-8,2 %).

Ce nombre redescend presque au niveau de procédures du 3ème trimestre 2012. Il avait augmenté en 2013 et 2014.

Thierry Millon, le Responsable des études d'Altares, souligne un danger potentiel pour les prochains mois en cas de véritable reprise de l'activité, en raison de l'allongement des délais de paiement. Certaines entreprises pourraient être en difficulté financière malgré un carnet de commandes plein.

Des délais de paiement qui s'allongent

Comme les autres secteurs d'activités, celui du bâtiment enregistre un allongement des délais de paiement, signe évident d'une tension des trésoreries.

Le nombre de jours de retard est de 9,8 jours au deuxième trimestre 2015, en constante dégradation, trimestre après trimestre, depuis plusieurs années.

Comment se protéger contre les retards de paiement et  les factures impayées ?

Participez aux Wébinaires gratuits sur les secrets d'un recouvrement de créance efficace.

Prochain webinaire le jeudi 5 novembre 2015 à 11h00.


www.ouestgest.com



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sources : 

http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind59/20151027/Artisanat_oct15.pdf
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/CS689.pdf