mardi 24 décembre 2013

REBOND DE L'ACTIVITE INDUSTRIELLE


REBOND DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE


crédit photo : photo-libre

Le 17 décembre dernier, la DGCIS Délégation Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services a publié les chiffres d'octobre/novembre et le tableau de bord mensuel de l'activité industrielle.

Après un troisième trimestre où la production manufacturière avait baissé de 1,1 %, en octobre la production se redresse de 0,4 % dans la quasi totalité des secteurs.

L'étude se base sur différents indices, dont l'indice des Acheteurs PMI et l'indicateur de confiance de la commission européenne. L'indice PMI est un bon indicateur du climat des affaires. Une valeur inférieure à 50 % indique une contraction de l'activité d'un secteur, alors qu'une valeur supérieure à 50 % indique une expansion de celui-ci.

Depuis plus de deux ans, l'indice PMI pour la France est inférieur à 50 % alors que l'activité dans la Zone Euro est en nette reprise depuis juillet 2013 et en Grande-Bretagne depuis le mois d'avril.

Pour les USA, selon cet indicateur, la reprise est là depuis plus de 4 ans !

Au niveau mondial, l'indice PMI s'améliore encore à 53,2. C'est aussi le cas, en Chine (50,8) et au Japon (55,1).

La faiblesse du niveau de cet indice pour la France est à rapprocher de celle de l'investissement.

En effet, les différentes études et baromètres font ressortir mois après mois la détérioration du moral des chefs d'entreprise. Dans un communiqué de presse du 10 décembre dernier, Euler Hermes, le leader français de l'assurance crédit note que les trois quarts des entreprises disposent d'une trésorerie saine, mais qu'elles ne souhaitent pas investir en raison d'un manque de visibilité sur leur carnet de commandes.

Pour Euler Hermes, 2014 risque donc d'être la troisième année consécutive sans investissement.

Pour consulter le communiqué : lien pdf

http://www.dgcis.gouv.fr/etudes-et-statistiques/tableau-bord-l-activite-industrielle-decembre-2013



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jeudi 19 décembre 2013

OBSERVATOIRE DE LA PERFORMANCE DES PME-ETI - Décembre 2013

OBSERVATOIRE DE LA PERFORMANCE DES PME - ETI
Décembre 2013

L'Observatoire de la performance des PME/ETI est une étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 305 dirigeants d’entreprises par OpinionWay/Banque PALATINE pour I-TELE/Challenges.

Voici la synthèse des résultats de l'étude de décembre 2013.


  • 88% des dirigeants de PME-ETI estiment que la remise à plat de la fiscalité annoncée par le gouvernement est nécessaire, mais ils ne sont que 30% à en attendre des effets bénéfiques pour leur propre entreprise.

  • Pour 98% des dirigeants, le premier objectif est la pérennité de leur entreprise, mais ils sont 89% à vouloir maintenir l’emploi et 88% à souhaiter améliorer la rentabilité de l'entreprise.

  • 57% des dirigeants sont prêts à faire des efforts sur leur rémunération pour faire face à la crise, aussi bien en termes de salaire que de dividendes.

  • 52% des PME-ETI envisagent de faire des cadeaux de fin d’année à leur clients, et 60% à leurs salariés.

  • 70% des dirigeants de PME-ETI envisagent de donner des primes à certains de leurs salariés et 33% pensent même verser une prime à tous leurs salariés.

Les PME - ETI maintiennent leur chiffre d’affaires mais peinent à le faire augmenter




Emploi : une situation qui semble se stabiliser




La confiance des dirigeants en leur entreprise reste stable à 68%, mais celle dans l’économie française est faible (20%).

Notre commentaire : Il semble y avoir de plus en plus de différences entre la situation des PME/ETI et celle des TPE.

Retrouvez ci-dessous l'intégralité de l'étude :




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mercredi 18 décembre 2013

BAROMETRE DES TPE - VAGUE 52


BAROMÈTRE DES TPE - VAGUE 52

IFOP - FIDUCIAL



Depuis décembre 2000, Fiducial publie un baromètre trimestriel de conjoncture des TPE.

Ces TPE représentent 96,8 % des entreprises, emploient 2,4 millions de personnes et représentent 27 % de la valeur ajoutée produite dans le pays.


Quels sont les résultats les plus marquants de ce dernier baromètre Fiducial ?


  • Les dirigeants de TPE anticipent pour l'année 2013 une récession de 2 %.
  • Ils ne prévoient pas de redressement durant le dernier trimestre 2013.
  • Le nouveau recul de l'activité accroît la fragilité financière des TPE et ils anticipent une nouvelle dégradation.
  • 65 % des patrons interrogés ont constaté au moins une mesure de durcissement du crédit.
  • Le solde de création nette d’emploi dans les TPE sur les trois derniers mois repart à la baisse à -2,5 %, et les dirigeants n'envisagent pas de reprise des recrutements en 2014.
  • Les TPE sont très mécontentes de la politique fiscale et sont pessimistes sur son évolution en 2014.
  • 13 % des patrons de TPE font confiance au gouvernement.
  • 81% des dirigeants pensent que la fiscalité française est moins favorable que celle des autres pays de la zone euro.
  • 85 % des dirigeants estiment que l'effort de réduction des dépenses publiques (- 1,3 %) est trop faible.
  •  Une majorité de petits patrons est favorable à une diminution du nombre d'échelons administratifs et à une privatisation de certaines entreprises encore contrôlées par l'état.
  •  70 % des dirigeants interrogés sont préoccupés par les questions de sécurité et 71 % trouvent la politique de sécurité du gouvernement inefficace.


Retrouvez l'intégralité du baromètre des TPE sur le site de Fiducial : www.fiducial.fr/Barometre-des-TPE




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mardi 17 décembre 2013

ECHANGE DE BIENS OU DE SERVICES ENTRE LES ENTREPRISES

ÉCHANGE DE BIENS OU DE SERVICES ENTRE LES ENTREPRISES


Le troc est une pratique ancestrale. Il a longtemps constitué la seule possibilité d'échanges commerciaux.

Les facilités d'utilisation des différentes monnaies ont rendu la pratique du troc marginale entre entreprises. Aux USA, dans les années 30, le troc (barter en anglais) est réapparu pour financer des opérations publicitaires. En dehors de toute transaction financière, une entreprise échange un bien ou un service, contre un autre.

Quand l'échange ne concerne que deux entreprises, la solution est assez simple, souvent de gré à gré, mais à partir de 3 entreprises la relation devient plus complexe :
  • il faut s'entendre sur nature des biens ou des prestations,
  • il est nécessaire de trouver d'autres partenaires,
  • les valeurs des biens ou prestations peuvent être différentes.

Paradoxalement, on doit alors parfois faire appel à un paiement partiel en monnaie fiduciaire et/ou à une autre unité permettant l'échange, puis à un tiers (courtier) chargé de mettre en relation les entreprises. Dans ce cas, le courtier est un facilitateur et il sécurise les transactions en intervenant comme un tiers de confiance.

En France, la pratique du troc est ré-apparue dans les années 90 mais les montants actuels sont très faibles. Selon certaines sources, le développement des échanges permettrait de générer un chiffre d'affaires complémentaire de 3 à 5 %.

En 2012, la DGCIS a missionné le cabinet Sofred Consultants, pour réaliser une étude prospective, dans le cadre du pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques.

Selon cette étude, les échanges interentreprises pourraient concerner 500 000 sociétés françaises, pour un chiffre d’affaires de 15 Md€.

Cette étude liste 8 règles d'Or à respecter dans cette pratique :
  1. Adopter un état d'esprit coopératif,
  2. Analyser ses besoins autant que ses offres,
  3. Échanger à titre complémentaire et non principal,
  4. Ne pas devenir dépendant des échanges pour le processus de création de valeur de l'entreprise,
  5. Éviter de créer sa propre concurrence,
  6. Préserver les actifs stratégiques,
  7. Compenser pour revenir à l'équilibre rapidement,
  8. Échanger au bon prix.
Voici, ci-dessous le Guide Pratique des échanges inter-entreprises de biens et services de la DGCIS.


Plus d'infos sur : http://www.entreprises.gouv.fr

Quelles précautions prendre ?
  • S'assurer de la qualité du courtier et du réseau : il y a eu plusieurs cas de faillites.
  • Plus le réseau est important, plus l'entreprise a d'opportunités pour trouver une contrepartie.
  • Limiter l'utilisation du troc aux cas où une transaction traditionnelle n'est pas possible.
  • Privilégier les relations de gré à gré avec un partenaire de confiance, mais en restant sur des volumes réduits car ces transactions doivent rester accessoires.
  • Solder les positions le plus rapidement possible.
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PRODUCTIVITE AU TRAVAIL : les bienfaits de la pause café


PRODUCTIVITÉ AU TRAVAIL : les bienfaits de la pause café

credit photo : photo-libre

La pause café est un moment particulièrement apprécié des salariés car elle leur permet de décompresser, mais c’est également un moment de convivialité et d’échanges. Ainsi, il serait réducteur de conclure qu’il ne s’agit là que d’une perte de temps.

Dans une étude réalisée en 2009, par les instituts LH2 et Market Vision, les personnes interrogées soulignaient que la pause café était un outil de cohésion sociale des équipes et permettait d'apaiser les tensions. Ce sentiment était d’ailleurs très largement partagé par les responsables des ressources humaines.

Pour de nombreux salariés la pause café est indispensable pour garder l'esprit clair et améliore l’efficacité au travail. 

On comprend, dans ces conditions, qu’un nombre toujours croissant d’entreprises aménagent avec soin leur salle de pause : décoration, achat d’une machine à café professionnelle, diversification des cafés, thés ou infusions. La cafétéria devient un lieu privilégié pour les échanges et les réunions informelles en dehors de tout cadre hiérarchique.

Dans un article du Figaro, le journaliste Jean-Bernard Litzler soulignait la créativité de ce type d’échanges : « nombre d'innovations seraient ainsi nées suite à des discussions entre salariés qui ne se côtoient pas au quotidien mais se retrouvent autour d'un café.».

Les grandes marques telles que Nespresso, Maxicoffee ou Tassimo Pro, ne s'y sont pas trompées et développent des offres spécifiques pour équiper les entreprises. Avec en moyenne, trois cafés consommés quotidiennement par chaque salarié, l’entreprise doit investir dans un matériel fiable et robuste.

A l’heure où de nombreuses entreprises ont des difficultés à recruter et à fidéliser leur personnel, l’aménagement d’un espace de détente et de convivialité est un investissement judicieux.

lundi 9 décembre 2013

DEGRADATION DE L'ACTIVITE INDUSTRIELLE


DÉGRADATION DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE



Crédit photo : photo-libre

Le 22 novembre dernier, la DGCIS Délégation Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services a publié les chiffres de septembre/octobre et le tableau de bord mensuel de l'activité industrielle.

Au cours du troisième trimestre, la production manufacturière baisse de 1,1 % et son niveau est inférieur de 2,0 % à celui de l’année passée. Les industriels sont pessimistes et la production recule pour le troisième mois consécutif.

L'étude se base sur différents indices, dont l'indice des Acheteurs PMI et l'indicateur de confiance de la commission européenne.

Au niveau mondial, la reprise de l'activité industrielle est au rendez-vous et enregistre son 11ème mois de hausse consécutive. Le climat des affaires s'améliore en Chine, et y atteint son meilleur niveau depuis 7 mois.

Enfin, au niveau européen, les industriels allemands reprennent confiance et deviennent optimistes. Parmi les pays européens étudiés (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni), les allemands sont les seuls dont l'indice de confiance dans l'industrie devient positif.


http://www.dgcis.gouv.fr/etudes-et-statistiques/tableau-bord-l-activite-industrielle-novembre-2013



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vendredi 6 décembre 2013

BAROMÈTRE DE L’ECONOMIE BVA - Décembre 2013

BAROMÈTRE DE L’ÉCONOMIE BVA - Décembre 2013



Le nouveau baromètre de l'économie de BVA vient de sortir le 5 décembre. Que ressort-il de ce sondage ?

Confiance en l’avenir : seule la défiance est au rendez-vous.

  • Alors qu'à la rentrée, la confiance semblait en nette augmentation, l'indice de confiance (confiants – défiants) en décembre reste très faible à -45.
  • Une très large majorité de Français (71 %) reste toujours défiante à l’égard de la situation économique de la France quand seulement 26 % sont confiants

Baisse du chômage en octobre : les français restent septiques.
  • Malgré les chiffres encourageants d'octobre, il n'y a plus que 6 % des Français à croire à une inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année 2013, comme François Hollande le souhaite. 60 % des français ne croient pas à une baisse pendant le quinquennat !
Impôts et pause fiscale
  • Une majorité de français ne croit pas à une pause fiscale pour les classes moyennes et populaires.
  • Les français soutiennent le projet de réforme de la fiscalité et en particulier la fusion de la CSG avec l'impôt sur le revenu, mais ils restent méfiants sur sa mise en oeuvre.


Retrouvez les sondages et enquêtes de BVA : www.bva.fr/fr/


Selon Bernard Sananès, le PDG de l'institut CSA interrogé sur RMC, 73 % des français pensent que la France est en déclin.


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