vendredi 24 avril 2015

FICOBA : FICHIER NATIONAL DES COMPTES BANCAIRES ET ASSIMILES

FICHIER NATIONAL DES COMPTES BANCAIRES ET ASSIMILÉS



Nous sommes tous fichés, particuliers, professionnels, entreprises, sur FICOBA si nous détenons un compte bancaire ou assimilé en France.

80 millions de personnes physiques y sont inscrites.

A quoi sert FICOBA ?

A recenser les comptes bancaires et assimilés, avec les coordonnées de leur titulaire.

Qui a accès à FICOBA ?

- certains agents de l'administration fiscale,
- certains agents de la CAF,
- les officiers de police judiciaire,
- certains agents de la Banque de France,
- les huissiers,
- les juges,
- la personne concernée, ses héritiers, son tuteur ou son curateur.

Qui alimente FICOBA ?

Les établissements bancaires.

Qui gère FICOBA ?

La gestion et la responsabilité de ce fichier sont confiés à la Direction Générale des Finances Publiques.

Quelle est la durée de conservation des données ?

Pendant toute la durée de vie du compte + 3 ans s'il est détenu par une personne physique (ou + 10 ans s'il s'agit d'une personne morale).

Pour plus d'informations :

- La CNIL : http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/le-fichier-ficoba-en-questions/

- Le site officiel de l'administration française : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2233.xhtml







mercredi 15 avril 2015

LES ENTREPRISES FRANCAISES ET L'APPRENTISSAGE

LES ENTREPRISES FRANÇAISES ET L'APPRENTISSAGE


Enquête Ipsos réalisée auprès de 601 entreprises françaises réalisée pour le MEDEF en mars 2015.




lundi 13 avril 2015

LA GRANDE CONSULTATION DES ENTREPRENEURS

LA GRANDE CONSULTATION DES ENTREPRENEURS

credit photo : @microsoft

Opinion Way a réalisé, du 4 au 18 févier dernier, auprès de 1010 dirigeants d'entreprises, une enquête pour le journal La Tribune, la radio Europe 1 et la Chambre de Commerce et d'Industrie de France.

Inquiets - Méfiants - Optimistes - Confiants

Inquiets et méfiants, à l’instar de l'ensemble des français, ils demeurent cependant plus optimistes et confiants que le reste de la population hexagonale. Les dirigeants des TPE sont nettement plus inquiets que ceux des PME et des grandes entreprises. En effet, ils sont davantage tributaires de l'évolution de l'économie française que leurs homologues des plus grandes entreprises.

Si 48 % des chefs d'entreprise interrogés estiment que la situation était meilleure hier, ils sont tout de même 37 % à penser que la situation économique s'améliorera dans l'avenir.

Le contraste est saisissant entre leur confiance pour leur entreprise (57 % positive) et la défiance à l'égard des perspectives pour l'économie française (13 % positive).

Trop des pressions

Au top 3 des pressions, auxquelles les dirigeants sont confrontées :
  • 55 % : la complexité et l'instabilité administrative et fiscale ;
  • 30 % : les prix de vente ;
  • 23 % : les délais de paiement des clients.
Pour les chefs d'entreprise interrogés, les principales qualités d'un entrepreneur sont la capacité à gérer et maîtriser les aspects financiers (36 %), la réactivité et la capacité à savoir rebondir (31 %) et enfin, la créativité et l'innovation (27 %).

Ouverts aux évolutions du système

85 % des chefs d'entreprise souhaitent une réforme du système capitaliste (44 % en profondeur, et 41 % sur quelques points).

Les chefs d'entreprises pensent avoir une bonne image auprès des français (63 %) car ils sont importants pour l'économie.

Évolution du chiffre d'affaires pour 2015




Évolution de l'emploi


Priorités de l'entreprise

  • Trouver des leviers de croissance de l'activité (52 %),
  • Trouver des leviers de rentabilité de l'activité (48 %).
Pour pérenniser l'avenir de l'entreprise, les chefs d'entreprises attendent une diminution des charges (76 %), plus de souplesse de trésorerie (27 %) et pour 26 % des clients qui paient en temps et en heure.

Innovation, CICE et questions d'actualités

60 % des dirigeants ont une perception positive de l'innovation (investissement 36 %, condition de survie de l'entreprise 24 %), mais un quart d'entre eux y voient une prise de risque et pour 14 % des chefs d'entreprise interrogés, l'innovation représente surtout un mirage !

Seuls 7 % des dirigeants reconnaissent avoir eu recours au CICE en 2014.

La loi Macron apparaît nébuleuse à une grande majorité de chefs d'entreprise, qui estiment qu'elle va dans le bon sens, mais manque de cohérence.

Le pari d'Emmanuel Macron n'est pas gagné : 35 % des chefs d'entreprise interrogés ne croient plus à la croissance en France. Dans ces conditions, pourquoi les entreprises investiraient-elles ?

Enfin, un point positif, le moral des salariés reste plutôt bon (60 %).






mercredi 8 avril 2015

CREATIONS D'ENTREPRISES EN 2014

CRÉATIONS D'ENTREPRISES EN 2014



51 % des 550 700 (+ 2 %) créations d’entreprises en 2014 ont été faites avec le régime d'auto-entreprise, alors que le nombre de créations d'entreprises individuelles recule.

On comprend mieux, la décision des pouvoirs publics de réformer le régime "auto-entrepreneur" au lieu de le supprimer.

L'âge moyen du créateur d'entreprise individuelle est de 38 ans. Peu de créateurs embauchent dès la création.

Les activités financières, l'assurance, l'enseignement et l'industrie sont en nette progression, alors que  les secteurs de la construction et de l'immobilier reculent.

Les créations dans le secteur des transports bondissent de 35 % grâce à la libéralisation du transport de voyageurs par taxi (loi Thévenoud).

Selon Eric HEYER, économiste à l’OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques, la hausse des créations d'entreprises sans salarié, est encouragée par Pôle emploi, mais les défaillances d'entreprises augmenteront elles aussi dans 18 mois. (source Les Echos)

Selon nous, la part majoritaire des auto-entreprises dans ces créations et la particularité de ce régime fiscalo-social nous rendent plus optimistes qu'Eric HEYER. Ainsi la quasi absence de charges fixes pour les auto-entrepreneurs, les rend moins vulnérables que les entrepreneurs individuels ne bénéficiant pas de ce régime.



Pour plus d'informations : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1534

lundi 6 avril 2015

MEDIATEUR NATIONAL DU CREDIT - RAPPORT 2014

MÉDIATEUR NATIONAL DU CRÉDIT - RAPPORT 2014



Fabrice PESIN, le Médiateur National du Crédit, a dévoilé le 17 mars dernier, le rapport d'activité 2014 de la Médiation du crédit.

Après avoir été Secrétaire général adjoint de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) , ce polytechnicien a été nommé le 15 janvier denier pour succéder à Jeanne-Marie PROST.

Dans une interview accordée à Édouard LEDERER, dans le journal Les Echos, le nouveau Médiateur National du Crédit, présente les deux axes de sa mission : d'une part « tenter de trouver une solution en cas de blocage entre une entreprise et sa banque », d’autre part « construire une vision partagée » sur les questions de financement. Fabrice PESIN était l'invité du Grand Journal de BFM Business le 17 mars dernier.
Activité 2014

La Médiation du crédit en 2014 (chiffres arrêtés au 31 décembre 2014)

- 3 565 entreprises ont saisi le Médiateur du crédit
- 72 % des dossiers déposés ont été acceptés en médiation
- 2 184 dossiers ont été instruits et clos
- 372 millions d’euros de crédit (hors écrasement de dettes) débloqués
- 1 258 entreprises confortées dans leur activité
- 20 033 emplois préservés ou confortés
- Taux de médiation réussie : 58 %

Selon la taille de l'entreprise, les problématiques rencontrées divergent. Ainsi les TPE font généralement face à un problème de sous capitalisation. Quelques milliers d'euros peuvent tout changer !

Vigilance pour 2015
  • Suivi de la politique monétaire de la BCE et de ses conséquences.
  • 2014 s'est globalement bien passé car les demandes de financement ont été très faibles, mais si l’amélioration de  la  conjoncture  se  confirme  en  2015,  la  demande  de  crédit  bancaire  augmentera. Quelle sera la réponse du système bancaire ?
  • Problèmes structurels de financement des TPME et de dialogue entre les chefs d'entreprise et leur banque.







http://www.economie.gouv.fr/mediateurducredit/fabrice-pesin-presente-rapport-dactivite-2014