mercredi 18 mai 2016

LES DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES EN FRANCE - MARS 2016



LES DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES EN FRANCE
MARS 2016




La Banque de France a publié le 11 mai, sa dernière statistique sur les défaillances d'entreprises.

A fin février 2016, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois diminue de 1,0 %.

L'amélioration est notable dans l'industrie et dans le secteur de la construction, mais certains secteurs  continuent de faire face à une augmentation des défaillances : l'hébergement et la restauration, l'enseignement, la santé et l'action sociale, puis les services aux ménages.

La situation des micro-entreprises commence à se stabiliser, et les défaillances reculent dans les PME, ETI et grandes entreprises.






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OuestGEST, Conseil en Crédit Managementassiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie de l'entreprise.


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BAROMÈTRE DES TPE - VAGUE 62

BAROMÈTRE DES TPE - VAGUE 62

IFOP - FIDUCIAL




Le 11 mai dernier, Fiducial publiait son 62ème Baromètre trimestriel de conjoncture des TPE, réalisé par l'IFOP du 11 au 26 avril 2016 auprès d'un échantillon de 1 002 dirigeants de TPE.  Deux des principaux atouts de cette publication sont sa régularité et sa longévité. Fiducial est l'un des leaders de l'expertise comptable et des services juridiques aux entreprises. Le Baromètre Fiducial existe depuis décembre 2000.

Selon le dernier recensement des entreprises françaises réalisé par l'INSEE, la France compte 3,14 millions d'entreprises (Source INSEE ESANE 2015).

Ces TPE (moins de 20 salariés dans le Baromètre Fiducial) représentent 97,3 % des entreprises. Elles emploient environ 3 millions de personnes (y compris les autoentrepreneurs) et représentent plus du quart de la valeur ajoutée produite dans le pays.





Le dossier d'actualité de ce baromètre porte sur l'actualité économique, la sécurité et les prochaines élections présidentielles.

Les principaux enseignements du 62ème Baromètre IFOP FIDUCIAL :
  • L'optimisme des chefs d'entreprises recule (encore) pour tomber à 42 % pour leur propre activité, et 19 % confiants pour l'économie française.
  • Pour 29 % d'entre eux, la situation financière de l'entreprise demeure préoccupante, et l'indicateur de la situation financière reste négatif à - 18 %.
  • La croissance est encore en berne mais l'accès au crédit est perçu comme moins difficile.
  • Les créations nettes d'emplois ne sont toujours pas au rendez-vous au premier trimestre 2016. Les prévisions élevées (+3,5%) se sont transformées en destruction d'emplois (-0,5 %). Les prévisions de création pour le 2ème trimestre restent optimistes à + 2%.
  • Le projet de loi El Khomri est mal connu des patrons de TPE, avec des points jugés positifs et d'autres négatifs.
  • Les chefs d'entreprise sont assez confiants dans l'action du gouvernement pour lutter contre le terrorisme. Pour 30 % des chefs d'entreprise interrogés, les attentats ont eu des répercussions négatives sur leur activité.
  • 92 % sont mécontents de l'action de François HOLLANDE depuis 2012.
  • Peu de patrons de TPE pensent voter aux primaires de la droite et du centre (12 %).
  • Alain JUPPE et Emmanuel MACRON sont les candidats préférés pour la présidentielle de 2017.
  • Emploi : depuis 2012, les TPE détruisent des emplois. Les embauches sont réalisées en CDD ou en intérim.
  • Un tiers des dirigeants (34 %) considèrent préoccupante, la situation financière de leur entreprise.
  • 83 % des dirigeants n'ont pas fait de demande de financement au cours des 3 derniers mois.

Retrouvez l'intégralité du baromètre des TPE sur le site de Fiducial : www.fiducial.fr/Barometre-des-TPE


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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.

lundi 9 mai 2016

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME



Le 28ème Baromètre est réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME, auprès de 401 dirigeants d'entreprises de 10 à 500 salariés, du 6 au 18 avril 2016.

Le lecteur du baromètre doit prendre du recul, car le nombre de dirigeants interrogés n'est pas suffisamment élevés pour toujours tirer des résultats parfaitement fiables. La marge d'erreur reste relativement importante. Il est plus prudent d'observer les tendances, que les chiffres bruts. 

Le climat des affaires reste morose avec peu d'évolution depuis la dernière enquête :

80 % se disent inquiets pour l'économie française (=) contre 80 % en janvier.

44 % se disent inquiets pour leur activité. (=) contre 45 % en janvier.


92 % des dirigeants du BTP se disent inquiets pour l'économie française et 62 % pour leur propre activité.

Les principales difficultés rencontrées :

37 %  : des difficultés en terme de chiffre d'affaires (--).

32 %  : des difficultés en terme de ressources humaines.


28 %  : des problèmes de rentabilité.

17 %  : font  face à des difficultés financières.


8 %    : sont confrontés à des difficultés en terme fiscalité.


Les besoins de financement :

51 % ont des besoins de financement (--) contre 61 % au trimestre précédent et 71 % il y a 6 mois !

A noter que 29 % des dirigeants disent avoir des besoins de financement d'exploitation, et 34 % des besoins de financement des investissements.  

Les demandes de financement auprès de la banque :

26 % restreignent leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès de leur banque (-)

Les conditions de financement par les banques :

69 % des chefs d'entreprises ont constaté un durcissement des conditions de financement (+) dont :

38 % hausse des frais ou diminution du financement accordé (-)
36 % demande de garanties supplémentaires (++)
32 % financement subordonné à un cofinancement (++)
30 % réduction des crédits et facilités de caisse (=)
18 % délais d'attentes importants (-)

Les conditions de financement restent stables mais les banques demandent davantage de garanties et subordonnent leurs financements à un cofinancement.

Questions d'actualité : le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.

Vous êtes vous déjà informé sur les modalités de mise en place du prélèvement de l'impôt à la source ?

80 % des chefs d'entreprise interrogés déclarent ne pas s'être informés.


Quel sera l'impact sur votre entreprise ?


55 % pensent que l'impact sera négatif dans la relation avec les salariés et 66 % qu'il sera négatif pour l'organisation de l'entreprise.

Etes-vous inquiets ou sereins de la mise en place du prélèvement de l'impôt à la source ?

55 % se déclarent inquiets ou plutôt inquiets.

Quels sont vos facteurs d'inquiétude ?


89 % : la complexité administrative.

88 % : le temps à consacrer à la procédure.
85 % : le coût de la mise en place et de l'administration.

77 % : la garantie de la confidentialité des données.

64 % : l'accès à une information sur le taux d'imposition des salariés et donc de leurs autres revenus.

Les dirigeants souhaiteraient bénéficier d'une assistance en ligne gratuite (77%) pour faciliter la mise en place du prélèvement à la source et d'une aide financière pour compenser le surcroît de travail et de frais (>70 %)..



Selon les chefs d'entreprise interrogés, la mise en place du prélèvement à la source n'aura pas d'impact sur les rémunérations et les primes versées en 2017.

Synthèse de l'étude :
* Pour Jacky Lintignat, Directeur Général de KPMG : " La chute des besoins de financement, et notamment des besoins d’investissement, est un signe complémentaire du manque de confiance des chefs d’entreprise. La reprise, maintes fois annoncée, tarde à se concrétiser à leurs yeux en dépit d’une certaine restauration de leurs marges ".
Plus du tiers des PME (37 %) font face à des difficultés de chiffre d'affaires.
La trésorerie des entreprises confirme son amélioration : 17 % des PME rencontrent des problèmes de trésorerie, contre 23 % en janvier, 26% en septembre 2015 et  30 % en mai 2015.
Pour François Asselin, président de la CGPME : " ...les dirigeants de PME redoutent  que le prélèvement de l'impôt à la source ne rajoute de la complexité à leur quotidien... ".


Barometre-28
Consulter l'intégralité du 28ème Baromètre de la CGPME et de KPMG :

- site CGPME : lien dossier
- site KPMG : lien pdf


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vendredi 6 mai 2016

DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES AU 1ER TRIMESTRE 2016

DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES AU 1ER TRIMESTRE 2016



Le service des études d'Altares, dirigé par Thierry Millon, a publié le bilan des défaillances d'entreprises pour le 1er trimestre 2016.. 

Avant de lire ces chiffres, il faut se rappeler qu'en décembre 2014 l'activité des Tribunaux de commerce avait été perturbée par un mouvement de grève et que de nombreux jugements n'étaient intervenus que début 2015, ce qui avait provoqué une augmentation des défaillances au 1er trimestre 2015.
 
La Baisse de - 10,1% par rapport au premier trimestre 2015 ne correspond donc pas à une réalité économique. La comparaison avec 2014 (-3,6 %) est plus fiable. La situation au 1er trimestre 2016 montrent une amélioration de la situation des entreprises avec un retour aux chiffres de 2013.

La diminution de la sinistralité des entreprises de plus de 50 salariés et la réduction du nombre d'emplois menacés confortent la communication des pouvoirs publics sur un retour de la croissance.





Reprise contrastée de l'activité des très petites entreprises (TPE)

Toutes les tailles d'entreprises bénéficient du recul des défaillances, à l'exception notable des petits employeurs ayant 1 ou 2 salariés.

Depuis plusieurs années, OuestGEST tire la sonnette d'alarme sur ce phénomène. La sinistralité des petits employeurs n'arrête pas d'augmenter.

Nombre de défaillances des entreprises ayant 1 ou 2 salariés :

1T2011 :  4 367  1T2012 : 4 479  1T2013 : 4 993  1T2014 : 4 951  1T2015 : 7 256  1T2016 : 7 493


Répartition géographique des procédures collectives

Le regroupement en grandes régions fausse l'analyse et masque des tendances bonnes ou mauvaises, d'autant plus que la publication d'Altares comporte des erreurs dans les chiffres affectés aux anciennes régions.

4 régions tirent leur épingle du jeu, par rapport au 1er trimestre 2014 :

Bretagne :                                            -16,01 %
Pays de la Loire :                                  - 9,84 %
Nouvelle Aquitaine :                              - 9,86 %
Languedoc Roussillon - Midi Pyrénées : - 9,87 %


Évolution par secteur d'activité

L'amélioration dans le secteur du bâtiment et dans le commerce impacte fortement les chiffres des défaillances.

Les secteurs de la Construction, du Commerce, des Transports et les Services aux particuliers enregistrent une forte diminution des défaillances.

En revanche, le secteur Hébergement -Restauration se dégrade par rapport à 2014. C'est essentiellement la restauration qui fait les frais de cette dégradation : 1750 défaillances de restaurants au 1er trimestre 2016, contre 1 606 en 2014. Thierry MILLON souligne que c'est la restauration rapide qui enregistre la plus forte progression des défaillances.




Les études et publication d'Altares sont disponibles sur le site  : http://www.altares.fr/etudes/

Altares est l'un des leaders de l'information économique et financière. Membre du réseau D&B, Altares emploie plus de 300 collaborateurs et sa base de données compte 220 millions d'entreprises dans 200 pays.

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