lundi 28 juillet 2014

RAZ DE MAREE DESTRUCTEUR DES IMPAYES

RAZ DE MARÉE DESTRUCTEUR DES IMPAYÉS




Les délais de paiement sont à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur 4.

Pour les entreprises de petite taille, le manque de trésorerie est vite insurmontable, et le crédit fournisseur une mauvaise solution. Les trois quarts des PME défaillantes en 2013 réglaient leurs fournisseurs avec plus de 15 jours de retard.   

La période est pour le moins morose : à la baisse du pouvoir d’achat et la concurrence mondialisée, viennent s’ajouter le fardeau de Bâle III et le resserrement du crédit bancaire.

Les entreprises n’ont plus les capacités financières d’attendre passivement la fin de la crise.

Quelles sont les solutions de gestion des retards de paiement alors que les réformes législatives visant à les réduire peinent à faire effet ?

Miser sur le développement, diversifier la nature de ses clients et donc de son risque, investir dans de nouveaux produits etc… Force est de constater que le réflexe des dirigeants est souvent de chercher à favoriser la croissance et l’innovation en vue de faire face au contexte économique, pour le moins opaque.

L’accent devrait pourtant être mis sur la gestion de la trésorerie « trappée » chez les clients.

Recouvrer, relancer … financer ?


Les créances clients devraient donc être perçues comme un levier et non un poids.

Les impayés constituent des réserves de trésorerie indécentes qui devraient pourtant se transformer en cashflow positif.

Au lieu de rechercher de nouveaux clients pour compenser les impayés, l’énergie doit être consacrée dans un premier temps à recouvrer les créances existantes.

Imaginons maintenant que ce temps employé à recouvrer les créances puisse être alloué au développement des activités et du cœur de business, et que l’argent "trappé" puisse être recouvré en parallèle : la gestion de trésorerie de l’entreprise s’en verrait vertueusement bouleversée.

Comment ?

Pour beaucoup de petites entreprise, les solutions de délégation du recouvrement ou de financement offertes par les société d'affacturage sont lourdes et demandent un engagement sur une durée de 12 à 18 mois.

La solution, sans engagement, sans volume minimum, présentée par Finexkap permet au dirigeant de satisfaire un besoin de liquidité et de s'assurer contre un défaut de paiement éventuel de son client professionnel.

Votre temps est précieux, gardez-le !

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OuestGEST, Conseil en crédit management, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.



dimanche 27 juillet 2014

DEFAILLANCES D ENTREPRISES AU 2EME TRIMESTRE 2014

DÉFAILLANCES D ENTREPRISES AU 2EME TRIMESTRE 2014

14286 Défaillances d'entreprises


Le 8 juillet dernier, Altares, membre du réseau Dun & Bradstreet et acteur incontournable de l’information BtoB, publiait sa dernière étude trimestrielle sur les défaillances et les sauvegardes d’entreprises du 2ème trimestre 2014.

Pour la première fois depuis l'arrivée de François Hollande à la Présidence de la République, le nombre des défaillances d'entreprises est nettement orienté à la baisse. Comme au trimestre précédent, ce sont surtout les entreprises de plus de 50 salariés qui semblent bénéficier de ce sursaut.

Seules 92 entreprises de plus de 50 salariés, ont été contraintes de déposer leur bilan au 2ème trimestre, contre 131 au second trimestre 2013. 


Presque tous les secteurs d'activité bénéficient de cette embellie. Seules exceptions notables, les débits de boissons (+ 5,9 %), la restauration (+ 7,4 %), les activités financières et d'assurance (+ 54,9 %).

Il faut cependant temporiser ces chiffres car le niveau des défaillances demeure très haut. Avec 14 386 dépôts de bilan, nous sommes encore très loin des niveaux d'avant la crise. L'année 2014 comptera environ 60 000 défaillances contre 50 000 en 2007.




Seules 6 régions affichent une nouvelle dégradation et parmi elles, la Bretagne !

Les TPE ne profitent pas de la "reprise" économique.

On ne saurait d'ailleurs pas réellement parler de "reprise", mais d'un arrêt de la dégradation de l'économie nationale. Les grandes entreprises et les PME de plus de 50 salariés semblent bénéficier de la reprise des économies européennes, dont celle la Grande-Bretagne et l'Allemagne qui affichent des performances excellentes.




Les TPE ne travaillent, pour l'immense majorité d'entre elles, qu'avec le marché intérieur et sont donc directement impactées par l'évolution de la consommation des ménages, et cette dernière n'est pas bonne.



Au premier trimestre, c'était la situation des entreprises sans salariés qui affichait une forte dégradation avec 6 900 dépôts de bilan (+ 13,5 %). Au second trimestre, ce sont les petits employeurs comptant 1 ou 2 salariés qui sont dans la tourmente : 5 222 dépôts de bilan (+18,5 %).



Credit photo : Creative Commons Wikipedia - JPS68 - "Ongles Bistrot de pays"

Les entreprises de restauration sont particulièrement mises à l'épreuve et enregistrent un grand nombre de défaillances : 1 412 (+ 7,4 %).


Thierry Millon rappelle que les entreprises de moins de 3 salariés représentent les trois quarts de dépôts de bilan et que leurs défaillances font peser un risque sur leurs fournisseurs, car 25 % des défaillances des PME résultent de défauts de paiement de leurs clients.

Ainsi la fragilité des TPE représente un réel danger pour des petites PME souvent mal préparées à l'avènement de factures impayées. Lorsque l'on sait qu'un tiers des TPE n'ont aucune trésorerie, et que la plupart des petites PME n'ont pas d'assurance-crédit, on comprend que la situation de beaucoup de PME est extrêmement risquée.

Thierry Millon, le Responsable des Etudes d'Altares termine ainsi la synthèse de sa présentation : "C’est pourquoi, si la baisse des défaillances de ce deuxième trimestre se traduit par des opportunités de développement, la forte dégradation observée sur les TPE rappelle toutefois aux créanciers PME combien la prévention du risque est le fondement de toute stratégie de croissance !".

Enfin, terminons sur une note d'optimisme. Dans un article de Frédéric Schaeffer , dans le journal Les Echos du 7 juillet dernier, Thierry Millon, prévoit une diminution du nombre de défaillances d'entreprises pour 2014, d'environ 2 000 par rapport à 2013.


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OuestGEST, Conseil en crédit management, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.



jeudi 24 juillet 2014

BAROMETRE DE L’ÉCONOMIE BVA - Juillet 2014

BAROMÈTRE DE L’ÉCONOMIE BVA - Juillet 2014



Le 7ème baromètre de l'économie de BVA de l'année 2014 est sorti le 10 juillet dernier.

Confiance en l’avenir :
Alors qu'en début d'année, le moral des français repartait à la hausse, leur confiance dans l'avenir se détériore à nouveau

  • 25 % des Français se déclarent plus confiants en l’avenir de la situation économique du pays.
  • Une très large majorité de Français (74 % contre 67 % en janvier) reste toujours défiante à l’égard de la situation économique de la France.

61 % des français estiment que les inégalités se sont accentuées depuis l'élection de François Hollande.

63 % des français sont hostiles à la suppression de l’ISF.

Opinion des français par rapport au pacte de responsabilité.
  1. Il faut accélérer sa mise en place : favorable 72 %
  2. Il faut aller plus loin dans la baisse des charges accordées aux entreprises : favorable 58 %

Retrouvez les sondages et enquêtes de BVA : www.bva.fr/fr/

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OuestGEST, Conseil et Formation en crédit management : réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.