dimanche 29 juin 2014

LA MALLETTE DU DIRIGEANT

LA MALLETTE DU DIRIGEANT

http://www.visiocap.fr/mallette-du-dirigeant/


L'AGEFICE

L'Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprises (AGEFICE) est un organisme patronal, créé en novembre 1993, pour gérer l’accès à la formation professionnelle des travailleurs indépendants, gérants majoritaires de SARL, associés uniques d'une EURL... ainsi qu'aux conjoints collaborateurs.

L'AGEFICE est présidée par Pierre POSSÉMÉ, ancien Président du MEDEF de Champagne-Ardenne, et Stéphane KIRN assure la Direction Générale.

LES BESOINS DES CHEFS D'ENTREPRISE

L'AGEFICE a effectué, en 2013, un sondage afin de mieux connaître les besoins en formation des dirigeants.

En effet, les chefs d'entreprise qui relèvent de l'AGEFICE, dirigent essentiellement des TPE. Un grand nombre d'entre eux n'emploient pas ou peu de salariés.

Dans de telles conditions, le chef d'entreprise souhaite se former pour développer son entreprise et maîtriser sa gestion.

Pour répondre à ces attentes, l'AGEFICE a lancé une action spécifique "la mallette du dirigeant" et bénéficiant d'un financement exceptionnel en 2014.

LA MALLETTE DU DIRIGEANT

Cette action est ouverte aux dirigeants et aux conjoints collaborateurs.

Elle bénéficie d'un pré-financement : l'entreprise n'a pas besoin d'avancer les fonds.

Les actions de formation retenues sont ciblées, courtes et locales.
  • ciblées : pour répondre précisément aux attentes des dirigeants.
  • courtes : le dirigeant ou son conjoint ne peut pas s'absenter longtemps.
  • locales : pour limiter le temps de déplacement et enrichir son réseau local.

VISIOCAP SÉLECTIONNÉE POUR L’OPÉRATION MALLETTE DU DIRIGEANT

Dirigée par Pierre-Alain GASCHARD, VISIOCAP est une société, implantée en Ille-et-Vilaine à côté de Rennes. VISIOCAP est spécialisée dans l'accompagnement des dirigeants et la formation, en stratégie, développement commercial et en management.

Afin de mieux répondre aux attentes des chefs d'entreprises, sur le volet comptabilité-finance-trésorerie,  Pierre-Alain GASCHARD a fait appel à OuestGEST pour co-animer la formation.

VISIOCAP a été sélectionnée pour former les chefs d'entreprise et leurs conjoints collaborateurs, dans le cadre de l'opération Mallette du Dirigeant.

VISIOCAP est habilitée pour ces formations en Bretagne (Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor, Finistère, Morbihan), et dans les départements limitrophes (Loire Atlantique, Mayenne et Manche).

Concrètement, la formation conçue par VISIOCAP a pour but de fournir aux chefs d'entreprise les outils pour : 
  • augmenter et sécuriser le chiffre d’affaires,
  • améliorer la rentabilité,
  • renforcer la trésorerie,
  • anticiper les évolutions du marché…

Rendez-vous sur le site de VISIOCAP, pour plus d'information sur la formation mallette du dirigeant

-----

Le programme de formation est disponible au format pdf :

www.visiocap.fr/wp-content/uploads/2014/06/Mallette-du-dirigeant-programme-formation-VISIOCAP.pdf

Et sur le site de l'AGEFICE :

www.agefice.fr/visiocap/




lundi 23 juin 2014

DESINTERMEDIATION DU CREDIT COURT-TERME





Nous reprenons ci-dessous un article de Léa Véran de Finexkap consacré à la désintermédiation du crédit court-terme

Léa Véran nous rappelle que la part du crédit bancaire reste sur une tendance baissière. Étant donnée la dépendance des petites entreprises vis à vis de leur banque, la nouvelle n'est pas bonne.

Ainsi, à fin février 2014, le crédit bancaire n'a augmenté que de 0,5 % sur les 12 derniers mois, alors que sur la même période les financements par le marché étaient en hausse de 8 %.

Les appels au marché, notamment des PME, se multiplient, et avec eux de nouvelles solutions sont en train d’émerger. De fait, le modèle actuel de financement connaît un bouleversement profond : la crise financière et les exigences règlementaires (Bâle 3) accroissent l’aversion au risque.

Les banques seules ne pourront assurer le financement de l’économie, et ces besoins non satisfaits devraient atteindre à moyen terme 6,2 Tds €.

L'affacturage progresse fortement :

Les demandes de crédit court-terme continuent d’être les demandes les moins satisfaites par les banques pour les TPE-PME, et les passerelles vers les sociétés d’affacturage continuent d’augmenter : le bond de +14 % de l’affacturage entre janvier et mars 2014 en est la preuve empirique.

Mais l’affacturage n’est pas la panacée. Ce n'est pas la technique même de l'affacturage qui pose problème, de nombreuses réflexions visent par ailleurs à améliorer l'accès des PME à cette solution.

Le problème est que l'affacturage peut avoir des effets pervers pour les entreprises les plus fragiles : frais plus élevés que ceux d’un crédit, suppression du découvert en contrepartie, et surtout difficulté à sortir du système.

Ces critiques commencent à être entendues par les banques qui essaient de s’adapter aux besoins des PME. Mais les banques - qui détiennent trois quarts de ce marché via leurs filiales dédiées - ont tout intérêt à pousser en avant leurs offres internes.

L'imbrication commerciale est telle entre ces deux métiers que c'est souvent le même conseiller qui oriente la PME vers l'affacturage ou le crédit bancaire. L'intérêt est double pour la banque : d'un côté, améliorer sa solvabilité en réduisant les créances à porter sur son bilan ; de l'autre, augmenter sa rentabilité grâce aux marges plus confortables de l'affacturage.

Le rapport Charpin de janvier 2013 (lien)

Une des idées fortes mises en avant par la mission de l’Inspection Générale des Finances (source : Rapport Charpin), est que le marché de l’affacturage français est très majoritairement dominé par des filiales de groupes bancaires (79 % de part de marché).

Ainsi, l’accès au financement des entreprises ne serait pas efficient : en effet, les entreprises recourant à l’affactureur du groupe bancaire où sont domiciliés leurs comptes, le financement octroyé par voie d’affacturage prendrait essentiellement la forme d’un financement de substitution plutôt que d’un financement additionnel.

La mission de l’IGF émet l’hypothèse que l’effet de substitution ne jouerait pas –autant - si les affactureurs étaient indépendants des groupes bancaires.

Et si la prochaine industrie à être disruptée était celle du financement court-terme ?

Les barbares attaquent l’affacturage :

La première plate-forme ayant pour ambition de casser les contraintes des factors et proposer une solution alternative et complémentaire aux solutions traditionnelles est la plate-forme de cession ponctuelle de créances commerciales Finexkap.

Lancement commercial : Septembre 2014.






-----
Avec OuestGEST, Conseil en crédit management et trésorerie, pour les TPE et les PME, améliorez la trésorerie de votre entreprise.



mercredi 18 juin 2014

PLAN EPARGNE EN ACTIONS POUR LE FINANCEMENT DES PME


PLAN D'ÉPARGNE EN ACTIONS POUR LE FINANCEMENT DES PME


Dispositif inutile et mauvaise communication :

Depuis le 1er janvier 2014, un nouveau dispositif gouvernemental, destiné à orienter l'épargne des Français vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et le ETI - entreprises de taille intermédiaire est entré en vigueur. Il permet au particulier de placer jusqu'à 75 000 euros, sur un compte titre distinct du compte PEA. Après 5 ans de détention, les revenus bénéficient d'une exonération d'impôt, sauf CSG-CRDS.

Le PEA PME peut être géré par un établissement financier ou par une société d'assurance.

Conditions pour l'entreprise :

- moins de 5 000 salariés,
- CA inférieur à 1,5 milliards d'euros ou total du bilan inférieur à 2 milliards d'euros.
- siège social de l'entreprise, en France ou Union Européenne ou Espace Economique Européen (sous certaines conditions).

Une communication ratée :

La communication effectuée autour du PEA-PME présente très mal ce produit. Toute la communication relayée dans les médias est axée sur l’éligibilité des titres des ETI côtés à la bourse de Paris.

Le PEA-PME est désormais identifié comme un dispositif pour des placements en bourse.

Un dispositif inutile :

En fait, le PEA-PME n'apporte rien par rapport au PEA classique.

Il offre la possibilité à l'investisseur, de défiscaliser 75 000 euros d'investissement complémentaire et ne présente donc d'avantage que pour le particulier dont le PEA atteint le plafond de 150 000 euros.

Méconnaissance des possibilités offertes par les PEA :

L'information sur les comptes titres PEA et PEA-PME est généralement limitée à l'investissement en bourse, soit direct, soit par l'intermédiaire de SICAV, FCP et OPCVM.

Ceci est complètement faux, car ils peuvent servir aussi bien à la détention de titres côtés qu'à celle de titres non côtés. 

L'investissement dans une SARL ou une Société Anonyme est autorisé dans la limite de 25 % du capital de l'entreprise.

La fiscalité des 2 types de PEA est donc adaptée aux besoins d'augmentation de capital de la majorité des entreprises.

Quelle solution pour les petites entreprises ?

Les PME/TPE sont confrontées à des difficultés de financement et de trésorerie.

Les entreprises qui souffrent de ces problèmes comptent bien moins de 250 salariés. Les TPE et les petites PME de moins de 50 salariés sont les principales victimes. Les difficultés de trésorerie se concentrent sur l'exploitation et les solutions "offertes" par les banques sont d'un coût énorme. Le coût moyen d'un découvert autorisé est de 10,03 % au 1er trimestre 2014, selon la Banque de France.

La solution attendue par les PME/TPE est donc essentiellement une aide à la trésorerie d'exploitation.






PME PEA : l’épargne au secours de l’entreprise par lesechos


-----
Avec OuestGEST, Conseil en crédit management, et en trésorerie, pour les TPE et les PME, améliorez la trésorerie de votre entreprise.


mardi 10 juin 2014

INDEMNITE DE 40 EUROS

INDEMNITÉ DE 40 EUROS


18 mois après l'entrée en application de l'indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement...


Selon la Commission européenne les retards de paiement ont coûté 340 milliards d’euros à l’économie de l’Union européenne en 2012.

En France, on estime le taux de perte sur les créances irrécouvrables à environ 2 % du chiffre d’affaires des entreprises. Les spécialistes de l'information financière et de la gestion du poste clients relèvent l'existence d'un lien direct entre les retards de paiement et ce taux de perte.

Ainsi, le taux de récupération d’une créance est inversement proportionnel au temps écoulé.

En mars 2012, le législateur français a voté la loi warsmann pour transposer en droit français la directive 2011/7/UE du 16 mars 2011 de la Commission Européenne.

La loi Warsmann instaurait une indemnité forfaitaire de 40 euros, pour frais de recouvrement, applicable à partir du 1er janvier 2013.

Un an et demi après cette entrée en application, les résultats se font attendre !

L'immense majorité des entreprises ne réclame pas l'indemnité. Paradoxalement, les Chefs d'entreprise n'utilisent pas ce droit alors qu'au même moment 53 % d'entre eux déclarent être mal protégés par la loi (sondage OpinionWay de mai 2014 : lien). La principale raison est la peur de nuire à la relation commerciale.

Or, la réclamation de cette indemnité envoie un signe au débiteur. Elle démontre que le fournisseur entend que les délais de paiement négociés soient respectés. Le fournisseur se prive également d'un élément de négociation commerciale.

----
OuestGEST, Conseil en crédit management, et Conseil en trésorerie des PME et TPE assiste les dirigeants et leurs équipes pour diminuer les impayés et améliorer la trésorerie de l'entreprise.


www.ouestgest.com/nous-contacter

OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.

dimanche 8 juin 2014

IMPACT DES DELAIS DE PAIEMENT


IMPACT DES DÉLAIS DE PAIEMENT



Du 15 au 27 mai dernier, l'institut de sondage OpinionWay a réalisé une enquête terrain auprès de 403 Chefs d'entreprise, dont les trois-quarts dans des PME de plus de 20 salariés.

A) Sous le titre, "Le non respect des délais de paiement des factures reçues par les entreprises" les dirigeants devaient répondre à la question "Vous-même, quel pourcentage de vos factures ne réglez-vous pas dans les délais normaux ?".

La question introduit un  biais. Qu'est-ce que le délai normal ? Pour certains Chefs d'entreprise, nous sommes loin du respect de la date d'échéance contractuelle, mentionnée sur la facture du fournisseur.

65% des Chefs d'entreprise affirment que toutes leurs factures sont payées dans les délais normaux !
 
Dans l'échantillon d'entreprises interrogées, la réponse aurait du être d'environ 22 % si l'on se réfère aux résultats des enquêtes d'Altares. La notion de délai normal laisse trop de marge d'appréciation à la personne interrogée.

B) Sous le titre, "Le non respect par les clients des délais de paiement des factures" les dirigeants devaient répondre à la question "Quel pourcentage de vos factures clients n'est pas réglé en respect des délais de paiement ?".

Cette fois, le délai normal disparait... et la réponse change radicalement.

Pour les Chefs d'entreprise, seules 25 % des factures clients sont effectivement payées à l'échéance.

C) Raisons des retards de paiement des clients




 D) L'impact du non respect des délais de paiement (important et très important)

  • 53 % sur la trésorerie
  • 48 % sur le moral du chef d'entreprise
  • 41 % sur les coût et frais de gestion
  • 41 % sur les relations avec les clients
  • 33 % sur les relations avec la banque
  • 33 % sur la capacité d'investissement de l'entreprise
  • 25 % sur la capacité de l'entreprise à embaucher

En majorité, les Chefs d'entreprise se disent mal protégés par la loi, mais 77 % d'entre eux ont le sentiment d'être bien accompagnés par leur banque pour limiter ce risque et avoir de la souplesse dans leur trésorerie.

Le taux effectif moyen pratiqué par les banques, pour un découvert professionnel, est de 10,03 % au 1er trimestre 2014. (source Banque de France lien)

Dans ces conditions, le banquier peut effectivement accompagner le dirigeant... mais dans quel direction ?

Enfin, pourquoi se priver d'un tel pactole lorsque l'on sait que 82 % de ces entreprises ne font pas appel à des spécialistes du recouvrement ou de l'affacturage !




----
OuestGEST, Conseil en crédit management, et Conseil en trésorerie des PME et TPE assiste les dirigeants et leurs équipes pour diminuer les impayés et améliorer la trésorerie de l'entreprise.


www.ouestgest.com/nous-contacter

OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.



jeudi 5 juin 2014

SALAIRES IMPAYES AU 1ER TRIMESTRE 2014

SALAIRES IMPAYÉS AU 1ER TRIMESTRE 2014

 

Avances sur salaires : 2,21 Mds d'euros sur les 12 derniers mois


L'AGS - Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des Salariés, autrefois FNGS - Fonds national de garantie des salaires, est un organisme patronal chargé de garantir le paiement des sommes dues aux salariés, et en particulier des salaires et des indemnités légales ou conventionnelles, dus en cas de rupture du contrat de travail.

Le dernier bulletin statistique de l'AGS, pour le premier trimestre 2014, relève une nouvelle augmentation du nombre d'affaires ouvertes sur les 12 derniers mois :
  • 21 867 affaires ouvertes, soit une augmentation 6 % par rapport à la période précédente.
Deux secteurs sont particulièrement touchés :
  • 27,2 % des affaires concernent des entreprises du secteur de la construction.
  • 19,7 % le secteur du commerce
Bénéficiaires !
  • 291 775 salariés ont été indemnisés, soit une hausse de 4,3 %

Pour plus d'infos, regardez le bulletin complet de l'AGS, pour le 1er trimestre 2014 : lien pdf.


----
OuestGEST, Conseil en crédit management, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


www.ouestgest.com/nous-contacter

OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.