lundi 22 juin 2015

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME



Le 25ème Baromètre est réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME, auprès de 403 dirigeants d'entreprises de 10 à 500 salariés, du 18 au 22 mai 2015.

L'amélioration du climat des affaires semble toujours indécise :

84 % se disent inquiets pour l'économie française (+) contre 78 % en mars.

44 % se disent inquiets pour leur activité. (-) contre 49 % en mars.


Les dirigeants du BTP semblent de plus en plus inquiets pour leur activité dans les prochains mois !

Les principales difficultés financières rencontrées :

53 % sont confrontés à une baisse du chiffre d'affaires (-)
41 % rencontrent des difficultés sur les coûts et le prix des matières premières (-)

30 % ont des problèmes de trésorerie ou de financement (-)
  4 % ont des difficultés avec l'assurance-crédit (+)

Concernant l'assurance-crédit très peu d'entreprises sont assurées.

L'accès au crédit :

39 % pensent que la situation économique actuelle a un impact négatif sur leur accès au crédit (=)...
--- mais 50 % pensent qu'elle n'a aucun impact (+).

Les besoins de financement :

64 % ont des besoins de financement (--)

Si oui, pour le financement de quels investissements ? 

66 % pour des investissements de remplacement ou d'entretien (+)
38 % pour des investissements d'équipement (-)
18 % pour des acquisitions de développement (-)
22 % pour des investissements d'innovation (+)

Les demandes de financement auprès de la banque :

29 % restreignent leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès de leur banque (--)

Les conditions de financement par les banques :

75 % des chefs d'entreprises ont constaté un durcissement des conditions de financement (+) dont :

39 % hausse des frais ou diminution du financement accordé (--)
37 % demande de garanties supplémentaires (-)
27 % financement subordonné à un cofinancement --)
36 % réduction des crédits et facilités de caisse (+)
21 % délais d'attentes importants (--)

Les délais d'attente et les frais diminuent, mais la tendance à la réduction des crédits et facilités de caisse se confirme.

L'évolution des relations avec la banque :

46 % pensent examiner les offres concurrentes (=)

36 % pensent examiner les lignes de crédit (-)

Questions d'actualité :

La perception de la reprise économique dans leur entreprise :

78 % des chefs d'entreprise interrogés déclarent ne pas voir de reprise économique.

La mise en place de commissions paritaires régionales interprofessionnelles :

60 % pensent qu'elle n'est pas opportune.

La réforme de la formation professionnelle :

57 % pensent que cette mesure va les inciter à maintenir leurs projets de formation, mais 33 % pensent réduire leurs dépenses de formation.

Synthèse de l'étude :

Les dirigeants se montrent moins inquiets pour la situation de leur entreprise, mais davantage pour celle de l'économie français. La situation se dégrade encore dans le BTP.

Une PME sur deux (53 %) constate une baisse de son chiffre d'affaires.

65% des entreprises de 20 à 49 salariés sont confrontées à une baisse de leur chiffre d'affaires. La région parisienne semble touchée par ce recul du chiffre d'affaires.



Pour la première fois depuis un an, la trésorerie des entreprises s'améliore : 30 % d'entre eux rencontrent des problèmes de trésorerie, contre 34 % en mars.




Consulter l'intégralité du 25ème Baromètre de la CGPME et de KPMG :

- site CGPME : lien dossier
- site KPMG : lien pdf


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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


www.ouestgest.com/nous-contacter

OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.

vendredi 5 juin 2015

COMMENT SE PROTEGER FACE A UNE ENTREPRISE PARTENAIRE EN DIFFICULTE

COMMENT SE PROTÉGER FACE  A UNE ENTREPRISE PARTENAIRE EN DIFFICULTÉ ?



Le 3 juin dernier, Louis Vogel, Professeur à l'université Paris II (Panthéon-Assas) et Avocat au barreau de Paris., a publié dans le magazine l'Entreprise un article consacré aux risques clients et fournisseurs, et aux points les plus sensibles auxquels l'entreprise doit être attentive.

Il évoque ainsi :

- les impayés et les procédures collectives,
- le droit du travail,
- le droit commun et la rupture brutale d'une relation commerciale établie.

Sur le plan juridique, l'entreprise doit ainsi prendre un soin particulier dans la rédaction des conditions générales de vente et des contrats, et au besoin, faire appel aux conseils d'un avocat spécialisé.

Cependant, l'article de Maître Vogel n'évoque pas la manière d'anticiper la difficulté du partenaire.(lien)

1) S'informer (en permanence) de la santé économique et financière du partenaire.
2) Adapter l'encours accordé et les conditions de paiement à cette santé financière.
3) Réagir rapidement en cas de retard de paiement et de facture impayée.

Si l'information sur l'ouverture d'un procédure collective reste indispensable pour déclarer, dans les délais, la créance auprès du mandataire judiciaire, elle est loin d'être suffisante.

Anticiper le risque de défaillance, implique de disposer rapidement d'informations dès l'apparition des premiers retards de paiement et des impayés. Lorsque la santé financière d'une entreprise se dégrade son comportement de paiement change. La défaillance n'intervient généralement pas sans signes précurseurs.

Le FNIP - Ficher National des Incidents de Paiement répond à ces besoins :

1) Une information financière de qualité 

Les adhérents au FNIP ont accès, aux dernières informations diffusées par le leader mondial, le réseau Altares D&B. Ces informations sont enrichies par celles spécifiques au Fichier National des Incidents de paiement.

2) Un outil de relance : Le Process FNIP

Cet outil de relance, très simple d'emploi, permet de réduire significativement des délais de paiement, car il est très dissuasif pour les mauvais payeurs. Le risque d'être sanctionné par une inscription au Fichier National des Incidents de paiement incite les mauvais payeurs à régulariser leur situation très rapidement.

3) Un outil de veille : Les Clubs de Contrôle Métiers

L'objet des Clubs Contrôle Métiers du FNIP est de disposer d'un système d'alerte, en cas d'impayé dont serait victime un membre du Club. Les adhérents, membres d'un Club, sont ainsi informés de la dégradation du comportement de paiement d'un partenaire commercial. Ils peuvent donc prendre des mesures de précaution avant que la situation ne s'aggrave.



Pour toute information :