mardi 23 avril 2013

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME

FINANCEMENT ET ACCÈS AU CRÉDIT DES PME

(IFOP - KPGM - CGPME)



Ce sondage est réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME, auprès de 402 dirigeants d'entreprises de 10 à 500 salariés, en mars 2013.

Le climat des affaires :

92 % se disent inquiets pour l'économie française. (+)
53 % se disent inquiets pour leur activité. (-)

Les principales difficultés financières rencontrées :

54 % rencontrent des difficultés sur les coûts et le prix des matières premières (=)
52 % sont confrontés à une baisse du chiffre d'affaires (=)
32 % ont des problèmes de trésorerie ou de financement (+)
  5 % ont des difficultés avec l'assurance-crédit (-)

L'accès au crédit :

34 % pensent que la situation économique actuelle a un impact négatif sur leur accès au crédit (+)

Les besoins de financement :

59 % ont des besoins de financement (=)

Si oui, pour le financement de quels investissements ?


61 % pour des investissements de remplacement ou d'entretien (=)
38 % pour des investissements d'équipement (-)
27 % pour des acquisitions de développement (=)
27 % pour des investissements d'innovation (+)

Les demandes de financement auprès de la banque :

39 % restreignent leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès de leur banque (++)

Les conditions de financement par les banques :

67 % des chefs d'entreprises ont constaté un durcissement des conditions de financement (-) dont
42 % hausse des frais ou diminution du financement accordé (=)
37 % demande de garanties supplémentaires (-)
31 % financement subordonné à un co-financement (=)
26 % réduction des crédits et facilités de caisse (=)
22 % délais d'attentes importants (--)

L'évolution des relations avec la banque :

39 % pensent examiner les offres concurrentes (=)

39 % pensent examiner les lignes de crédit (+)

Les mesures de maintien de l'emploi :

72 % pensent recourir à des mesures de maintien de l'emploi en cas de graves difficultés

Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi :

64 % pensent que le CICE n'aura pas ou peu d'impact sur la réduction du coût du travail (--)
 
La remise en cause des garanties par l'assureur-crédit :


11 % sentent une remise en cause de leurs garanties contre 31 % qui ne constatent pas de durcissement.


58 % des entreprises interrogées n'ont pas recours à l'assurance-crédit.


Synthèse de l'étude :

Les chefs d'entreprise interrogés sont très inquiets de la situation économique. Leurs principales préoccupations concernent leur chiffre d'affaires et les coûts. Un tiers rencontrent des problèmes de trésorerie. 59 % d'entre eux ont des besoins de financement mais restreignent leurs investissements et les demandes de crédit à leur banque. Les deux tiers des chefs d'entreprise constatent un durcissement des conditions bancaires. Les mesures pour le maintien dans l'emploi en cas de difficultés sont largement plébiscitées, mais les chefs d'entreprises sont sceptiques au sujet du CICE.

L'assurance-crédit n'est pas utilisée par une large majorité de chefs d'entreprise. 

Ceci pourrait changer dans les mois qui viennent, pour deux raisons :
- le gouvernement souhaite encourager le recours à l'assurance-crédit,
- la décision récente de ne plus publier les comptes sociaux des petites entreprises va augmenter le risque-client.


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OuestGEST, Conseil en gestion des PME, assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés, et améliorer la trésorerie et les performances de l'entreprise.


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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.

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