RETARDS DE PAIEMENT AU 2EME TRIMESTRE 2015
L'observatoire des comportements de
paiement, du cabinet Altarès, a publié son rapport trimestriel d’analyse
des retards de paiement en France et en Europe.
Si au niveau européen, les retards de paiement se réduisent légèrement, la situation française est bien différente. Jamais depuis 10 ans, les retards de paiement n'avaient atteint un tel niveau.
Depuis un an, en France, les retards de paiement sont en augmentation constante, et atteignent désormais 13,6 jours.
Si au niveau européen, les retards de paiement se réduisent légèrement, la situation française est bien différente. Jamais depuis 10 ans, les retards de paiement n'avaient atteint un tel niveau.
Depuis un an, en France, les retards de paiement sont en augmentation constante, et atteignent désormais 13,6 jours.
T2 2014 : 11,8 j T3 2014 : 12,5 j T4 2014 : 12,8 j T1 2015 : 13,3 j T2 2015 : 13,6 j
Ainsi, pour une entreprise réalisant un chiffre d'affaires HT de 5 millions d'euros, ce retard dégrade sa trésorerie de 227 000 euros.
Pour analyser le comportement de paiement, différents éléments peuvent être pris en compte :
1) Le retard moyen : 13,6 jours.
2) Les factures payées à l'échéance convenue : seules 36,5 % des entreprises honorent leurs factures à l'échéance convenue.
3) Les grands retards de paiement de plus de 30 jours : 8 %
Contrairement aux observations antérieures, au deuxième trimestre 2015, la dégradation du retard moyen est due aux plus petites entreprises, alors que les PME et les ETI respectent légèrement mieux les délais de paiement.
1) Le retard moyen : 13,6 jours.
2) Les factures payées à l'échéance convenue : seules 36,5 % des entreprises honorent leurs factures à l'échéance convenue.
3) Les grands retards de paiement de plus de 30 jours : 8 %
Contrairement aux observations antérieures, au deuxième trimestre 2015, la dégradation du retard moyen est due aux plus petites entreprises, alors que les PME et les ETI respectent légèrement mieux les délais de paiement.
Catégorie Juridique | Jours de retard | % retard de plus de 30 jours |
Entrepreneur individuel | 12,6 | 8,6 % |
Société commerciale | 13,7 | 7,6 % |
Association | 12,5 | 6,5 % |
Personne morale de droit public | 14,7 | 6,5 % |
Établissement public administratif | 11,0 | 3,9 % |
Collectivité territoriale | 9,8 | 3,6 % |
Administration de l'état | 16,6 | 9,0 % |
Moyenne France | 13,6 | 8,0 % |
Enfin, l'étude d'Altarès répertorie les différences de comportement entre les régions.
Les régions les plus respectueuses des délais de paiement sont la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, le Limousin, et le Poitou-Charentes.
La région parisienne conserve sa place de plus mauvais élève. Seules 26,2
% des entreprises y respectent les délais de paiement.
Il existe des différences importantes entre les secteurs d'activité.
Il existe des différences importantes entre les secteurs d'activité.
Paiement
sans retard :
- Agriculture 44,7 %
- Construction 45,7 %
- Commerce 36,9 %
- Industrie 29,1 %
- Information et communication 24,8 %
- Transport et logistique 22,2 %
- Finance et assurance 34,1 %
- Services aux entreprises 31,4 %
- Services aux particuliers 41,8 %
- Hôtels et restauration 29,5 %
- Autres activités 34,6 %
L'abondance des chiffres et des pourcentages, nous oblige à prendre un peu de recul pour mieux analyser la situation dans son ensemble.
1) Le pourcentage d'entreprises respectueuses des délais de paiement contractuels s'était fortement amélioré jusqu'au deuxième semestre 2014, mais il se détériore depuis. Il reste tout de même à un niveau bien meilleur qu'il y a deux ans. Actuellement 36,5 %, contre 30,6 % au 3ème trimestre 2013.
2) Le nombre moyen de jours de retard est en quasi constante dégradation depuis 4 ans. Actuellement 13,6 jours contre 11,9 à la fin 2011.
3) Les retards de plus de 30 jours augmentent énormément depuis 2 ans : Actuellement 8 % contre 5,2 % à la fin 2013.
Depuis plusieurs mois, l'activité des PME et des grandes entreprises est en voie d'amélioration, tirée par les exportations, la baisse de l'euro et la baisse du cours du pétrole. Le nombre des dépôts de bilan des PME de plus de 50 salariés a nettement diminué : 452 en 2014, contre 565 en 2013 et 562 en 2012.
En revanche les TPE ne perçoivent pas de signe d'amélioration. Moins médiatisées que les plus grandes entreprises, ces TPE constituent l'essentiel du tissu économique national : 90 % des entreprises sont des TPE. Leur chiffre d'affaires stagne ou régresse et le nombre de leur défaillances demeure très élevé. Fin 2014, Thierry Millon, le Responsable des études d'Altarès, titrait "Record de sinistralité pour les petits employeurs".
Attention à la forte sinistralité de ces petites entreprises, car elles ont souvent une trésorerie exsangue et la moindre difficulté peut les conduire rapidement au dépôt de bilan, et le plus souvent il s'agit d'une liquidation judiciaire directe.
Pour améliorez le recouvrement de vos créances contactez-nous :
1) Le pourcentage d'entreprises respectueuses des délais de paiement contractuels s'était fortement amélioré jusqu'au deuxième semestre 2014, mais il se détériore depuis. Il reste tout de même à un niveau bien meilleur qu'il y a deux ans. Actuellement 36,5 %, contre 30,6 % au 3ème trimestre 2013.
2) Le nombre moyen de jours de retard est en quasi constante dégradation depuis 4 ans. Actuellement 13,6 jours contre 11,9 à la fin 2011.
3) Les retards de plus de 30 jours augmentent énormément depuis 2 ans : Actuellement 8 % contre 5,2 % à la fin 2013.
Depuis plusieurs mois, l'activité des PME et des grandes entreprises est en voie d'amélioration, tirée par les exportations, la baisse de l'euro et la baisse du cours du pétrole. Le nombre des dépôts de bilan des PME de plus de 50 salariés a nettement diminué : 452 en 2014, contre 565 en 2013 et 562 en 2012.
En revanche les TPE ne perçoivent pas de signe d'amélioration. Moins médiatisées que les plus grandes entreprises, ces TPE constituent l'essentiel du tissu économique national : 90 % des entreprises sont des TPE. Leur chiffre d'affaires stagne ou régresse et le nombre de leur défaillances demeure très élevé. Fin 2014, Thierry Millon, le Responsable des études d'Altarès, titrait "Record de sinistralité pour les petits employeurs".
Attention à la forte sinistralité de ces petites entreprises, car elles ont souvent une trésorerie exsangue et la moindre difficulté peut les conduire rapidement au dépôt de bilan, et le plus souvent il s'agit d'une liquidation judiciaire directe.
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www.ouestgest.com/nous-contacter
OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.
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OuestGEST, Conseil en prévention des impayés,
assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie.