EMPLOI : COLÈRE ET INQUIÉTUDE EN BRETAGNE
Longtemps épargnés par les plans sociaux et les vagues
de licenciements qui ont touché les régions plus industrialisées, les
bretons encaissent durement les mauvaises nouvelles qui se succèdent depuis
plus d’un an.
Tout a commencé avec la mise en redressement judiciaire du groupe finistérien DOUX en juin 2012. Ce groupe est le 1er producteur européen de volaille et de produits élaborés à base de volaille. Il emploie plus de 2 000 collaborateurs et fait travailler plus de 300 partenaires éleveurs. La période d’observation a été prolongée jusqu’à fin novembre 2013.
En février 2013, la mise en redressement judiciaire de GAD
frappe à nouveau le Finistère, le Morbihan et la Loire-Atlantique. GAD
employait près de 2000 salariés. Le plan social validé vendredi dernier, 11
octobre par le Tribunal de Commerce prévoit près de 1000 suppressions d’emplois.
L’Ille-et-Vilaine n’est pas épargnée avec les suppressions d’emplois
annoncées chez PEUGEOT-CITROËN, RENESAS
et ALCATEL.
L’impact de ces licenciements et de la diminution d’activité
de ces entreprises va bien au-delà des chiffres annoncés, car ils touchent
également les entreprises sous-traitantes, les fournisseurs et l’ensemble du tissu
économique local. Pour un emploi perdu chez GAD ou ALCATEL, combien d’autres
seront perdus chez leurs partenaires ?
Dans les grands groupes, les mesures d’accompagnement (outplacement,
reclassement, formation…) aident les salariés dans leur recherche d’emploi,
mais dans les petites entreprises ces mesures n’existent pas.
Partout en France, de nombreux cabinets de conseil en
ressources humaines, tels que Var, conseil rh interviennent pour accompagner les demandeurs d’emplois
mais lorsqu’une région entière subit des licenciements, la tâche est
particulièrement ardue.
Notons également que les défaillances d'entreprises coûtent cher à leurs fournisseurs.
Selon une étude de l'Académie Comptable, chaque année 15 milliards d'euros disparaissent ainsi. Lorsque le fournisseur a souscrit un contrat d'assurance-crédit, il limite sa perte, mais la grande majorité des petites PME n'a aucune protection.
Notons également que les défaillances d'entreprises coûtent cher à leurs fournisseurs.
Selon une étude de l'Académie Comptable, chaque année 15 milliards d'euros disparaissent ainsi. Lorsque le fournisseur a souscrit un contrat d'assurance-crédit, il limite sa perte, mais la grande majorité des petites PME n'a aucune protection.
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OuestGEST, Conseil en crédit management,
assiste les dirigeants et leurs équipes pour réduire le risque-client, diminuer les impayés et améliorer la trésorerie et les performances de
l'entreprise.
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OuestGEST est membre de l'Association Française des Crédits Managers AFDCC.
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